jeudi 1 mars 2012

L'école en étendard


Sarkozy un jour, Sarkozy toujours. Comment envisager de croire encore celui qui s'est désolidarisé de toutes ses promesses? Marquant hier les fonctionnaires au fer rouge, les accusant sans cesse d'être la ruine du pays, il tente aujourd'hui d'inverser les vapeurs en se réappropriant l'Ecole, cette vaste jungle où l'électorat potentiel est aujourd'hui aux abois.



Un vendeur d'opérette. Prêt à renier jusqu'à ses origines pour gagner. Plus. D'elécteurs. 
Quitte à mentir. Quitte à se contredire. 
En se servant des masses et de leurs faiblesses. C'est dégueulasse.
Les Français sont préoccupés par l'avenir de leurs enfants ? Les Français tremblent pour l'Ecole ? 
... Paquet de campagne sur l'institution pourtant tant et tant décriée. Celle-là taxée de laxisme, de paresse et d'oisiveté. Car chacun le sait. Les profs sont des glandeurs. Des merdeux même pas capables de détecter les futurs pédophiles et autres homosexuels congénitaux qui évoluent en leurs rangs. Les profs, fallait les diviser par deux. Point barre.
Enfin c'était hier. Parce que depuis mardi, oh surprise, l'abandon de la règle du non-remplacement a surpris maman sous sa douche. Ah ? On va pouvoir éviter le Privé alors ? ça fera plus de yaourts dans le frigo. 
Et toc, que je te remonte mon film en haut du box office.
Sauf qu'on a lu les sous-titres. 
Et on se dit que si le mec a bien les couilles qu'il nous met sur le pupitre, pourquoi ne pas la passer dans l'instant, sa promesse à deux balles (à défaut de nous la prendre dans le trou du même nom).
Enfin, vous savez ce que j'en pense.

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