dimanche 30 janvier 2011

A mort les corridas?

Depuis début janvier, la RTVE, télé publique espagnole, ne diffuse plus de corridas. C’est d’un coup devenu contraire à sa déontologie malgré l’ancestrale culture de la tauromachie. 
La corrida reste en Espagne le deuxième spectacle de masse après le foot en générant 1,5% du PIB national....


L’argument est le suivant, la corrida est désormais classée au chapitre des «violences envers les animaux». Les spectacles en direct étaient souvent diffusés pendant la journée, pour un public concernant notamment des enfants. D’où le véto. Mais il ne concerne que la chaîne publique ci-dessus nommée. Les antennes privées, elles, continuent de diffuser les corridas.
Belle hypocrisie.
En 2010, les corridas de Madrid ont apporté 2 400 000 euros à la communidad madrilène.
En Espagne, ces spectacles sont directement liés à la culture et à la littérature comme dans certaines régions du Sud de la France. Marcher dessus rejoint à piétiner quelques racines, aussi discutables soient-elles.
Un homme comme Claude Lanzmann, auteur de la «Shoah» juge incompréhensible cette décision. «Une erreur et une honte absolue» selon lui qui a été initié aux corridas par Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre dans les années 50. 
En matière d’humanisme pourtant, l’homme sait de quoi il parle. Il souligne que l’animal, lors d’une corrida, n’est pas seul en danger. Le torero risque sa peau tandis que l’animal, dit-il «est bien loin de donner infailliblement dans le leurre».
Il est faux de penser que la corrida n’est qu’une mise à mort du taureau. Ce ne sont pas les jeux de l’empire romain. La corrida est un combat, majestueux, sanglant parfois. 
Aimer ou détester n’est pas le propos. Il s’agit avant tout d’un pan de culture que, à mon goût, personne n’a le droit d’abattre, au nom de sacro-saints principes judéo-chrétien, ou de sensibilité décalée. N’oublions pas que certaines religions ne mangent que des animaux saignés à vif...
Quant à l’effet de ce genre de spectacle sur l’enfant, il a fait l’objet d’études approfondies. 
Javier Urra, ex «défenseur des mineurs» de la communidad de Madrid, avait en 2009, à propos de l’interdiction des moins de 18 ans aux arènes votée en Catalogne, commandé une étude à une commission formée de psychologies et de psychiatres universitaires. Conclusion: «On ne peut pas considérer comme dangereuse la contemplation de spectacles taurins. Il n’y a aucune interférence émotionnelle dans ces spectacles  au caractère humain et festif, enraciné dans notre culture».
Enfin, moi, ce que j’en pense...

Egypte: comme une onde de Liberté...


Est de la fierté, de l’orgueil, de l’inconscience ou un sentiment de toute puissance divine?
Malgré l’exemple tunisien, Hosni Moubarak continue de réprimer son peuple dans la violence envers et contre tout. 
92 morts et des milliers de victimes depuis mardi. 
Au nom de la Liberté.


Le monde bouge. L’oppression n’est plus supportée par les peuples avides d’un avenir meilleur et curieux de démocratie. Le renversement de la dictature tunisienne donne des ailes aux égyptiens qui demandent le départ d’Hosni Moubarak. Lequel, vendredi dernier, a promis de remanier son gouvernement pour «lutter plus efficacement contre la misère, la pauvreté, le chômage et la corruption dans son pays».
Une duperie que les Egyptiens rejettent en masse et cette nuit, plus de 2 000 manifestants ont continué d’enflammer le rues du Caire. 
Selon la chaîne Al-Jazeera, le siège du Parti national démocrate d’Hosni Moubarak a été incendié. Il est mitoyen du musée de la capitale qui renferme des milliers d’objets de l’antiquité égyptienne....
Une situation qui semble loin de l’apaisement malgré les appels à la raison des gouvernements français, anglais, américain et allemand. Hosni Moubarak ne pliera pas devant son peuple, qui aspire simplement à un avenir plus juste, et meilleur...

mercredi 26 janvier 2011

Une mère devient soeur de sa fille...

C’est une première! 
La cour d’appel d’Angers a décidé de confier la garde d’un bébé né sous X à ses grands-parents biologiques malgré l’opposition farouche et absolue de leur fille. Un cas qui pourrait faire jurisprudence: accoucher anonymement ne sera peut-être bientôt plus possible en France...


Le sujet fait déjà débat. Un rapport parlementaire préconise la levée de l’anonymat en cas d’accouchement sous X. 
La décision prise aujourd’hui par la cour d’appel d’Angers en est donc un effet papillon. 
Elle se veut le reflet de l’intérêt supérieur de l’enfant. 
Certes.
Mais qui dit débat dit aussi polémique. 
Etre pupille de l’Etat, en soit, n’est déjà pas aisé. Pour ceux qui n’ont lu ni Lacan, ni Freud, le syndrome de l’enfant orphelin ne dira sûrement rien. Cela dit, il est relativement facile d’imaginer les souffrances d’un enfant qui perpétuellement se demandera pourquoi il a été abandonné. Et qui cherchera à l’adolescence des traces pour pister ses parents biologiques. 
Première interrogation. Une femme qui ne peut plus accoucher sous X ne sera-t-elle pas tentée d’avorter tardivement, seule ou à l’étranger? D’abandonner le nourrisson sur le parvis d’une église, voire de commettre un infanticide?
D’autre part, l’enfant gagne-t-il forcément à rencontrer sa génitrice si celle-ci a refusé dès la naissance d’assumer son rôle de maman?
Dans le cas qui nous intéresse, on va beaucoup plus loin. Une femme a mis au monde un bébé sous couvert d’anonymat. Et la justice française confie l’enfant à ses grands parents biologiques contre l’avis de leur fille. 
C’est carrément torturé. 
Un être humain va grandir avec cette idée que sa mère n’a pas voulu de lui alors qu’il sera amené, probablement, à la rencontrer. Avec ses parents. Pardon, les parents de sa mère. En clair, la mère devient la soeur de sa fille... 
Enfin ce que j’en pense, moi, c’est que ce petit, faut pas le jeter avec l’eau du bain, mais je donne pas cher de son état mental à l’âge adulte...

mardi 25 janvier 2011

Rendez les bistrots aux fumeurs!!!!

Résister, est-ce forcément s’opposer? En l’occurrence oui lorsqu’il s’agit de défendre les droits des fumeurs. Stop à la prohibition anti-tabac! Rétablissons l’équité!  Aux taverniers de choisir leur étiquette, voie leur éthique. Bar fumeur ou non fumeur, laissons leur le choix.  Marre de cette infantilisation....

J’habite en Gaulle. Un tout petit village d’irréductibles en Septimanie où la résistance pour la liberté de fumer s’organise.
Le bistrot du centre est le point de rendez-vous de ceux qui souhaitent une mort lente et douloureuse. Ils sont comme moi, pas pressés.
Le patron, un type qui n’a pas la langue dans sa poche, s’est déjà mangé deux amendes. Sur dénonciation de bons citoyens à tendance vichyssiste. 
Avec son accent d’Oc, il t’explique « Je les emmerdeuh, ici, c’est chez moi. Je fumeuh si je veux. Et mon client, il est roi».
On joue au billard, au flipper, à la belote de comptoir,  ça rigole, c’est un vrai bistrot, un zinc, ça gueule, ça boit et ça fume, ça discute, ça s’interpelle, ça joue aux courses, le tout dans une bonne vieille ambiance enfumée comme.... autrefois. C’est chaud. C’est une zone qu’on devrait protéger. Voire inscrire au patrimoine de l’Unesco. Une zone où un air de liberté plane encore. Un lieu où le lien social n’explose pas au moment où on sort se geler les miches sur le trottoir pour s’en griller une, fissa fissa.
Du coup, on y reste, au bistrot. On consomme. Le patron est content. Ya toujours du monde chez lui. Son chiffre d’affaire n’a pas baissé. Tant mieux. ça lui permet de payer ses amendes. 
Enfin vous savez ce que j’en pense...

vendredi 21 janvier 2011

Céline est-il un salaud?

Il y a d’une part, un écrivain dotée d’une plume en or. Et d’autre part un homme, profondément antisémite que Bertrand Delanoë n’hésite pas à qualifier de parfait salaud. 
Louis-Ferdinand Céline est mort il y a cinquante ans.
Il devrait figurer au nombre des célébrations nationales de 2011.

La question pourrait figurer au bac philo. Peut-on séparer l’homme de son art?
L’auteur de «Voyage au bout de la nuit» est aussi celui de trois pamphlets orduriers et antisémites publiés entre 1937 et 1941. Citons notamment «Bagatelles pour un massacre», véritable éloge du nazisme.
La polémique fait rage. Le maire de Paris souligne que «Céline est un excellent écrivain mais un parfait salaud». Quant à Henri Godard, spécialiste du romancier, il n’hésite pas à comparer son oeuvre à celle de Proust en argumentant « elle domine le roman français de la première moitié du 19ème siècle». Il souligne par ailleurs: «Céline a été l’homme d’un antisémitisme virulent».
L’association Fils et Filles de déportés juifs de France s’est indignée cette semaine de la nomination de Céline au panthéon des célébrations nationales. Serge Klarsfeld  porte leur parole en demandant le retrait des pages consacrées à Céline. Soutenu en cela par Bertrand Delanoë, il déclare: «A ceux qui s'offusqueraient de cette exigence, nous répondons qu'il faut attendre des siècles pour que l'on célèbre en même temps les victimes et les bourreaux».
Reste à préciser un point avant de s’engager, l’antisémitisme de l’écrivain est toujours resté verbal ou littéraire. L’homme n’a jamais collaboré avec le régime nazi ni soutenu celui de Vichy.
Louis Ferdinand Céline détestait les juifs. C’est une certitude. Preuve en est cette missive envoyé à son éditeur américain avant la publication de «Bagatelles pour un massacre» : «Vous allez recevoir mon prochain livre, très fortement antijuif!».
Il est peut-être un peu tôt pour célébrer l’auteur. Le devoir de mémoire prend du temps. Le recueillement aussi. 
Mais évidemment, ce que j’en dis....

jeudi 20 janvier 2011

Jouer son avenir à 17 ans...

Depuis ce matin, 600 000 élèves de Terminale sont invités à formuler leurs voeux de formation sur internet pour poursuivre leurs études. Gare à ne pas se planter. Les indécis ont jusqu’au 20 mars pour décider de leur vie...


C’est un peu brut de décoffrage. Ils n’ont pas le bac en poche qu’on leur demande déjà de choisir leur avenir. 
Ils ont pour la plupart 17 ans, l’âge des premières sorties, des premières vraies conneries. Et des premières responsabilités. Celle là est primordiale. 
Les voeux qu’ils ont à formuler sur internet sont irréversibles, du moins jusqu’au 9 juin. Or, si certains savent depuis longtemps ce qu’ils veulent faire, ils sont des milliers a n’en n’avoir strictement aucune idée.
Imaginez. Sur le site, 9 100 formations sont affichées. Trouver celle qui correspond revient à dénicher une aiguille dans une botte de foin. 
Hervé Hamon, spécialiste de l’Education souligne ce matin dans «Aujourd’hui en France»: «Les jeunes manquent d’instruments pour visualiser le job dont ils rêveraient.» Et plus loin, «ils formulent souvent leurs voeux à l’aveuglette, au feeling».
Pas étonnant. L’école républicaine ne prépare pas les jeunes au monde du travail. Elle les cultive, mais ne les induit pas à pénétrer une société en crise. Au contraire, elle les protège du système en les cocoonant. Preuve en est le peu de stages et de courte de durée que le jeune effectue durant son parcours scolaire. Un à deux au collège et basta. 
Si le niveau d’études a considérablement augmenté en quarante ans, le marché de l’emploi, lui, s’est profondément modifié et les filières de formation, multipliées. 
Les jeunes aujourd’hui doivent réfléchir dès la sixième, ils ont 11 ans, au corps de métier qu’ils souhaitent intégrer pour ne pas louper la bonne option, le bon lycée qui déterminera la prépa, le BTS ou l’IUT nécessaire à sa réussite. On leur demande très tôt un réalisme d’autant plus désarmant que les 18-25 ans accuse un taux de chômage de plus de 23%. 
Décourageant. 
Hervé Hamon souligne encore: « Quand j’étais jeune, je pouvais espérer gagner plus que mon père à trente ans alors que beaucoup aujourd’hui ont enterré cette idée». Je vais plus loin. Nombreux sont les ados qui ont pris conscience qu’ils ont peu de chances de gagner un jour autant que leur père. S’ils ont la chance de travailler à trente ans. La société alliée à l’Education Nationale fait de nos enfants des Tanguy en série. Ceux qui feront des longues études s’en sortiront, concluent Hervé Hamon. Mais 20% sortent chaque année du système sans diplôme ni qualification. Ils sont condamnés d’avance.
Moi, ça me coupe le sifflet...

mercredi 19 janvier 2011

Pisser? Un jeu d’adulte!

Nous vivons vraiment une époque formidable... A l’heure où l’état de monde n’a jamais été aussi préoccupant, les Japonais s’entraînent à pisser dans des «toylets», littéralement, des toilettes remasteurisés en jeu vidéo. 
Vive le progrès! Vive l’humanité!

J’ai longtemps pensé aux solutions à imaginer pour m’éviter de nettoyer systématiquement la cuvette des chiottes après le passage de mes fils. Je suis même allée jusqu’à leur peindre un message d’alerte sur la lunette les menaçant de passer sous les fourches caudines s’ils persistaient à m’arroser les murs, le sol voire le plafond. 
17 ans que ça dure. Trois garçons. Mes filles sont nettement plus propres.
Il aura fallu attendre l’idée lumineuse de Séga pour enfin se débarasser du Fléau, cette petite odeur romanesque qui embaume le couloir quand on ne passe pas l’éponge dans l’heure suivant le départ à l’école. 
Oui. Dieu Séga, je me prosterne devant vous. 
L’entreprise teste actuellement dans les bars des «toylets». Des urinoirs cernés de capteurs et d’écrans. 
But du jeu: viser la cuvette, pisser le plus fort, et le plus précisément possible. 
Ce qui, vous en conviendrez, devient beaucoup plus compliqué au bout de quinze bières, aussi japonisantes soient-elles. 
Mais le plus beau dans l’histoire, c’est qu’il existe une version «duel» grâce à laquelle on peut se mesurer avec son voisin de pipiroom. 
C’est extra. Tout simplement fabuleux. Le top d’une société qui transforme l’être en une chose ridicule, risible et ubuesque. 
Du coup, j'ose, je demande à Séga: A quand un simulateur de jouissance avec une version «duel» pour voir si le voisin tire mieux, et plus longtemps que mon mari?
Enfin, ce que j’en dis....

samedi 15 janvier 2011

Bissonet sur le divan!!

Georges Bissonet est un homme incroyable. Au sens propre du terme. N’entendez pas admirable, mais skizophrène à un point qui dépasse l’entendement. Malgré les accusations de ses deux co-accusés, l’homme continue de nier avoir commandité l’assassinat de son épouse le 11 mars 2008.

Les deux enfants du couple, enfin de ce qu’il en reste, soutiennent la figure paternelle. Mordicus. Et pourtant. Bernadette Bissonnet a été retrouvée chez elle tuée de deux coups de fusil. Meziane Belkacem, le laveur de carreaux des époux, reconnaît avoir tiré sur ordre de son maître. Amaury d’Harcourt vieil ami de la famille, avoue avoir noyé l’arme du crime dans le Lez.
Un premier procès a déjà eu lieu. Annulé. Bissonnet avait acheté des témoignages plaidant en sa faveur.
Malgré toutes ces circonstances plutôt accablantes, l’homme ne bouge pas d’un iota dans ses positions. Rien. Juste une immense froideur. Une maîtrise de soi impressionnante.
Il pointe au Rotary, comme tout PDG roulant en BM qui se respecte. Il chasse, il golfe. Et malgré les lourdes présomptions qui pèsent sur lui, depuis 2008, il ne cesse de clamer son innocence.
Amaury d’Harcourt s’est récemment lâché dans la presse montpelliéraine. Oui, il savait que Bissonnet souhaitait la mort de son épouse. Juste parce que cette dernière souhaitait redécorer leur demeure, ce que Bissonnet n’acceptait pas. Oui, il avait deviné qui serait l’exécuteur. Et oui, il a accepté, au nom d’une vieille amitié, de faire disparaître l’arme du crime. Faiblesse de l’âge? Sénilité? Bétise humaine? Notable qui se croit au dessus des lois? 
Dans la même entrevue, l’homme dit penser ne pas mériter la prison parce qu’il a déjà suffisamment expié. C’est une vue de l’esprit. Pas forcément de la justice. 
L’assassin présumé n’a pas d’antécédent judiciaire. Il a tué pour trente mille euros qu’il n’a pas touchés. Il avait des difficultés financières. 5 enfants. Meziane Belkacem est en outre un âne. Il s’est blessé en actionnant l’arme du crime, laissant ainsi son adn sous forme d’un ongle sur le fusil...
Pas facile pour les avocats de Georges Bissonnet de tirer leur épingle du jeu. Leur tactique? Tenter de faire gober aux jurés que ce pauvre naïf PDG aurait été trahi par son plus vieil ami et son employé de maison. Trois défenseurs ne seront pas de trop pour nous faire avaler des crapauds. Mais au nom de la présomption d’innocence, j’adopte un profil bas, mais j’engage les paris!
Enfin... C’est triste, c’est pauvre, ça occupe deux pages Evénement dans ma Gazette.
Du Vaudeville revu et corrigé. Une mauvaise série noire, mal ficelée de surccroît. Un scénario glauque à la Cluedo sans réelle motivation qui tienne la route et dans lequel la mort d’une femme bousille la vie de trois personnes. Au moins.
Enfin moi, ce que j’en pense...

La Tours Haine ne passera pas!

Drôle d’idée que d’organiser un congrès du FN au pays de Rabelais, traditionnellement de gauche... Il se déroule pourtant à Tours ce week-end. But du jeu: consacrer le successeur de Jean-Marie Le Pen à la tête du parti d’extrême droite. Les CRS restent particulièrement mobilisés.


Tours, c’est calme. Très calme. Quand il y a manif’, pas la peine de consulter les RG pour avoir le nombre des participants. Suffit de savoir compter sur ses doigts.
 Le soir, en coeur de ville, les bistrots accueillent jusque tard tout plein de jeunes étudiants aussi baba que cool et il est rare de trouver un fait divers en une des canards.
Quant au maire, PS comme de bien entendu, Jean Germain, c’est un gars affable, chauve à lunettes, souriant, conciliant, ouvert et sympathique. Peut-être moins ces jours-ci. Peu de chances qu’on le voit au marché dimanche, le Jeannot.
Bref, c’est Tours, pas loin de la douceur angevine. Le Jardin de la France, la ville des Rois traversée de part et d’autres par la Loire et le Cher. On vit doucement.
Alors le FN, ma brave dame, le FN... Mais qu’est ce qu’il vient faire ici? Son congrès pardi!
A l’issue duquel, dimanche, en toute normalité, la blondasse quarantenaire devrait succéder à dantesque père. Même si Gollnisch veut encore croire en sa bonne étoile, la comète Marine se présente sous les meilleures auspices...
Z’auraient pu choisir Orange, ou Neuffontaines. Mais non. Tours. 
Du coup, la population est sous Guronsan. Un pique nique fraternel a été organisé hier tandis que des débats s’organisent à l’université, au cinéma et au sein des radios locales. Cet après-midi, les tourangeaux ont défilé dans les rues répondant ainsi à l’appel de la Ligue des Droits de l’Homme. Quant aux forces de l’ordre, elles ont été renforcées pour parer toute éventualité. Pas grave, c’est notre argent.
80% de la population terrorisée (les commerçants ont baissé leur rideau aujourd’hui), pour 20% de supposés abrutis qui se disent prêts à voter Mariiiiiine à la Présidentielle. 
On marche sur la tête.
Enfin moi, ce que j’en dis...

mercredi 5 janvier 2011

Marine craque sous la dent!

Une fève à l’effigie de Marine Le Pen. C’est ce qu’a trouvé une habitante de la côte normande dans sa galette de l’épiphanie. Aussi choquante que surprenante, l’initiative se voulait au départ humoristique.
Nous, on rit jaune.

Deauville. Petite ville bourgeoise à la clientèle, disons, parfois plus que parisienne. 
Davantage Neuilly que la Courneuve en quelque sorte. 
Le pâtissier a souhaité jouer la carte de la caricature pour l’épiphanie et achète une collection de fèves représentant des personnages politiques. 
Philippe de Villiers par exemple. Vous savez, celui qui couvre son fils pédophile et incestueux... Carla Bruni aussi. 
Des normaux quand même, Sarkosy par exemple. 
Mais Alice Djian, elle, a eu droit à Marine Le Pen. 
Vous me direz, elle aurait pu se taper le Maréchal pour le même prix. 
Enfin moi, ce que j’en pense...