mardi 26 octobre 2010

Frêche: mort d'un couillu

Avec Georges Frêche, la région Languedoc Roussillon perd plus que son Président de Région, un homme politique provocateur et visionnaire qui, quoi qu'on en dise, a énormément oeuvré pour Montpellier et son agglomération


Alors bien sûr, on va pas vous la faire mielleuse. La presse s'en charge. Et il est d'ailleurs hilarant de constater que ceux qui en disait du mal se fendent aujourd'hui d'épitaphes dithyrambiques. Martine Aubry la première qui jouait il y a peu dans l'équipe anti-Frêche, n'hésitant pas à bouter l'homme hors du ps, se fend hier dans Libé de compliments flatteurs quand on aurait aimer qu'elle se la boucle. Plus discrète, Hélène Mandroux, maire de Montpellier, se fait taiseuse sur le coup mais on attend avec amusement quelque réaction dans les jours à venir. Notamment à l'heure des obsèques.
"Il laissera une trace" titrait hier mon quotidien préféré. 
Oui. Grossier à ses heures, n'hésitant pas à traiter ses électeurs de cons, déplorant la gueule pas catho de Fabius ou se plaignant du nombre de blacks au sein de l'équipe de France de football, il restera aussi celui qui a transformé Montpellier en une riche et agglomération de 320 000 habitants. 
Provocateur? Oui, mais d'une incroyable finesse malgré un côté gros doigts. Le coup des statues érigées à Odysseum a d'un coup relancé les affaire d'un centre commercial en mal de consommateurs en attirant des touristes venus du monde entier voir à quel point Mao et Churchill semblent unis dans l'immobilité.
Diplômé ès "phrases qui tuent", l'homme, personnellement, me faisait beaucoup rire. Particulièrement en avril 2005 lorsqu'il déclara à propos de l'élection du pape Benoît XVI: "j'espère qu'il sera meilleur que l'autre abruti. Celui-là, on le jugera sur le mariage des prêtres et la capote". Dire tout haut ce que beaucoup pensaient tout bas, c'était lui. Le dernier couillu de la politique française est mort. Et au vu des requins qui lorgnent déjà sur son royaume, on se prépare pas des jours pas rigolos en Septimanie. Le roi est mort. Vive le roi? Pas si sûr.
Enfin moi, ce qu'en j'en dis….

vendredi 15 octobre 2010

Grandir pour mieux mourir



Trente ans de procédure et puis quoi? Des enfants morts de la maladie de Creutzfeldt-Jacob dans une indifférence médicale quasi totale.
Le procès en appel de l'hormone de croissance tourne à l'ineptie. 
Avec toujours ce refus de la part des prévenus d'accepter leur part de responsabilité.


Des médecins coupables d'avoir su. Des prévenus ignorant toute clause de conscience. 
Des parents d'enfants morts, dignes mais effondrés. 
L'institut Pasteur directement mis en cause. Qui s'en soucie aujourd'hui? 
Quelques lignes dans Libé en marge de grèves toujours plus intenses et pourtant. 
Pourtant comment ne pas hurler devant la douleur des familles? Devant la dureté du corps médical? 
Dès 1979, le Dr Montagnier  soulignait les risques encourus à prélever n'importe quelle hypophyse sans analyse préalable. 
En 1980, le même Nobel de Médecine évoquait avec insistance le risque de maladie de la vache folle. 
Mais le professeur Dray et le Dr Mugnier ont poursuivi leurs prélèvements, en signant même des chèques en blanc aux garçons de salle chargés du sale boulot. 
Entre cinq et trente cinq francs la mort d'un gamin.
Là, moi, j'en reste les bras ballants. Sans rien à ajouter. 
Mais vous savez ce que j'en pense…

jeudi 14 octobre 2010

Le destin funèbre de Juppé

Alain Juppé n’en manque pas une. Ou c’est Qu’Alzheimer le guette. Le maire de Bordeaux jouait gros en 2008 en promettant de tout donner à sa ville et voilà que Libé nous le présente en ministrable...

C’est le problème avec les délinquants politiques (pléonasme?). Il n’ont pas de parole, juste de l’opportunisme à revendre. 
Alain Juppé tâcle ses électeurs en confirmant ses espoirs «Oui, je n’exclue pas de monter sur le Titanic». Sombre destin.
On se souvient d’un homme, larmoyant pour retrouver sa mairie, pleurant qu’on le laisse s’occuper des affaires communales. Le voilà ce matin rejetant son «intérêt personnel» au profit du «général».  
Que c’est beau. Comme c’est généreux. 
Pas sûr que les Bordelais l’entendent de cette oreille. Sont gentils dans le Sud, mais on les prend pas forcément trois fois pour des cons (pardon maman).
Quand on a de l’ambition, faut savoir manger sur la tête des autres. Sarko s’étant lestement servi, restent quelques miettes à dispatcher aux parias. Juppé mange à tous les rateliers, pourquoi se priverait-t-il de l’os offert par le Président? 
Des ministrables crédibles, il n’y en a plus beaucoup. 
Pas mal grillé ses jokers, le Sarko. Alors Juppé en guest star, ça peut le faire. 
Si les Français ont la mémoire aussi courte qu’on le dit. 
Ou s’ils sont vraiment des veaux.
Sur un malentendu, ça peut marcher.
Enfin, moi, ce que j’en pense....

vendredi 1 octobre 2010

Au secours, Liliane Bettencourt! Johnny a besoin d'un peu de foin….



Il est de ces feuilletons médiatiques qui tiennent en haleine même les lecteurs de Libé! (1er octobre 2010)
Des nouvelles de Johnny, ça ne laisse jamais froid, surtout quand on rembobine l'épisode "mon nernie discale qu'elle est à moi".
Teaser sur le premier chapitre: 
 26 novembre 2009, le désormais célèbre malgré lui Dr Delajoux opère l'icône, sans bavure. Le lendemain, le border line au caractère de feu prend l'avion pour Los-Angeles où il est accueilli sur une civière. Complications. Coma artificiel. Tournée annulée. Le neuro-chirurgien et par ailleurs amant de la fille de la star (suivez, suivez…) en prend plein la frimousse tandis que sa douce tente de trouver un raccourci pour le paradis. 
Scandale, stupeur, désespoir. Rideau sur le premier volet de la trilogie.
Menu DVD, cliquez chapitre II. "Les suites judiciaires". 
C'est long, c'est chiant, ça sue le conflit d'intérêt et le pognon. Quand au bout de longs mois procéduriers, l'expertise lève le voile: une opération dans les règles de l'art. Mais le Dr Delajoux n'aurait visiblement pas préconiser un alitement de 48 heures. Faute professionnelle ou soudaine surdité de la star? Les pronostics vont bon train.
Chapitre III: "Liliane à la rescousse?"
Allez, on vous la fais courte parce qu'on ne connaît pas la chute. Mais la série s'achèvera sur une débâcle financière: des centaines de millions d'euros de manque à gagner. Liliane Bettencourt en guest star, ça le fait?
Enfin moi, ce que j'en dis….