dimanche 30 octobre 2011

Dans la série VDM…

Petite randonnée en famille aujourd'hui. Une marche épicée du côté de la garrigue. Les filles à la traîne et le chien en avant, gravissant une cote caillouteuse et pénible. 
Une mamie s'arrête et s'alarme du sort réservé au clébard…



Bon, c'est vrai que nous n'étions pas partis pour franchir le rubicon. Tout au mieux respirer les derniers relents de l'été indien. 
Pas franchement équipés pour randonner en somme. 
L'homme devant, en éclaireur, le regard altier et la démarche fière. 
Moi derrière. 
Vraiment derrière. Haletante et geignant comme de bien entendu. 
Fantine et Capucine semées beaucoup plus loin. 
Visiblement surprises par notre très soudain élan sportif, elles n'avaient pas encore commencé à pleurer. 
Et Gaïa. Ah, Gaïa! Ivre de joie, soulée d'air frais. 
Haute comme trois pommes mais putain, très en forme. 
Elle remontait la file en jappant à tue-tête pour redescendre en flèche et remonter plus vite. 
Redescendre, remonter, redescendre, remonter. 
Gaïa faite Sisyphe pour notre énervement le plus certain.
S'arrête à ma hauteur une mamie offusquée. Je le vois à son air. M'interpelle et me dit de son air outragé : "Mais enfin, vous pensez à ses articulations?".
Je lui réponds, sourire aux lèvres, d'un ton grinçant : "Mon mari? Oh, vous savez, il est plus jeune qu'il en a l'air…."
Choquée, la vieille enchaîne : "Votre chien madame, vous n'êtes pas prudente!"
VDM… Mais vous savez ce que j'en pense...

vendredi 21 octobre 2011

De la ressemblance du bébé Sarko à son papa.

Carla Bruni ne veut pas que la presse tourne autour du berceau. 
Je ne vois qu'une raison à cela. 
La petite ressemble à son papa...



Pour ma part, il n'y a pas d'autre explication. Carla Bruni avait aimé se voir photographiée main dans la main avec son nain, sur les épaules duquel était perché son fils (pas celui du nain si vous avez suivi). 
Quant à Cosy, il a usé de tous les clichés possibles et imaginable de p'ti Louis costard 16ème légendé "bonne chance mon papa". 
Alors pourquoi ne pas nous montrer la grenouille née mercredi?
Première idée : Sarko change de tactique pour la Présidentielle. Devant le lièvre Hollande, il se mue en tortue. C'est pas bête, moins il en dit, moins il raconte de conneries. 
Deuxième tendance : Il vient de se rendre compte que la poeple-isation nuit à son image et qu'en temps de crise, la décence peut parfois l'emporter sur le voyeurisme (notez que je n'y crois pas une seconde…)
Troisième raison : l'enfant lui ressemble, je ne vous fais pas de dessin. Et effectivement, on ne préfère pas voir le tableau.  
Enfin, moi, ce que j'en pense…

mardi 18 octobre 2011

Si la politique m'était contée.

Si la droite ne se reconnaît plus dans Sarko. Que la gauche vote Hollande par défaut. Qu'advient-il de nos idéaux…
Si et seulement si, comme le récitait ma prof de maths...



Fut un temps où tout un électorat était porté, voire transporté, par un seul candidat. Un homme au charisme affirmé, aux idées persuasives (non, ce n'est plus un pléonasme), à l'oration facile, à la stature républicaine. Un temps révolu ou suis-je devenue vieille bique?
Je ne sais plus. J'ai juste en souvenance ces temps magiques qui précédaient tout scrutin. Où les sondages ne lisaient pas encore l'avenir. Où chez le boucher on captait des tendances. Ou au marché on se gourmandait en riant sous l'oeil conciliant des porteurs de tracts. Souvenance aussi de l'image du président fraîchement élu qui apparaissait en carrés pixellisés sur l'écran de ma télé. 
Le dernier en date, vous l'avez compris, avait toute ma confiance. C'était en 81. Et pourtant, celui là même a sonné le glas de la vraie démocratie républicaine. Et ouvert la voie du mensonge, de la médiatisation à outrance et des passe-droits.
On me dit de gauche? Nenni de chez nenni. J'ai aimé chez Chirac cette propension à sourire de lui même, à grimacer son image. J'ai aimé chez lui toute une France populaire remise au goût du jour (merci Giscard). Je me suis délectée du peu de distances qu'il mettait à converser, juste avec plaisir, avec l'exposant de Charolaises à la foire agricole de Beauvais (elle existe?). J'ai aimé aussi ses idées, ses décisions qu'on a traitées de faibles et que moi, je trouvais mesurées. Juste justes. Equilibrées. Un président n'est pas un Dieu. Pas en France tout du moins.
J'ai haï chez Mitterrand cette arrogance froide, toutes manipulations sorties pour couvrir le pouvoir. Etre de gauche n'est certes pas acter avec démagogie mais être près du peuple relève d'un art certain.
Enfin, d'un certain art.
DSK l'avait compris. Mais ses couilles l'ont trahi.
Fillon tient le filon. Saura-t-il s'échapper d'un théâtre où la scène, peuplée d'ectoplasmes aux idées stériles et empruntées du mythe républicain s'agitent en tous sens?
Séguéla, revient parmi les tiens. La politique a besoin de peps pour nous faire croire, qu'encore, on peut changer le monde. 
Enfin, moi, ce que j'en dis….

Bing bling contre bisounours. L'enjeu 2012.

François Hollande, sous son air bisounours, serait un homme dangereux. C'est du moins l'avis de François Fillon qui semble se méfier de la bonhommie du chamalow rose. Que n'inventerait pas la droite pour se réapproprier l'audimat?



Que la gauche telle que nous la redécouvrons aujourd'hui soit inadaptée à la crise, soit. C'est un concept qui se défend. D'autant que Fillon apparaît ces derniers temps comme plus légitime que son nain de jardin. Il est l'heure pour lui de se "placer". Il devient bancable.
De là à présenter Hollande comme un danger, on frôle l'hérésie. 
Vendre du rêve, moi je pensais vraiment que c'était le rôle des politiques. Je me serais donc trompée? Il y aurait des leaders gonflés de charisme ET de projets? 
Aberration!  Anachronisme! Un pléonasme pour dire Hollande en langage bisounours, sans doute...
Mais oui nous voulons du rêve monsieur Fillon! On en a bouffé, de la crise, depuis l'avènement de votre ballet dansant aux couleurs Cartier conjuguant Johnny et Mireille sur la "cène" de l'avènement Sarkosy. 
Si c'est un rêve monsieur Fillon de ne plus être pris pour des cons, alors rêvons!
François Hollande n'est pas dangereux. Il espère monsieur Fillon. Il aspire à s'entourer d'âmes pensantes pour repenser demain. Pour que mon fils redécouvre l'envie de devenir quelqu'un. Parce que, monsieur Fillon, la France de Sarkosy tue la démocratie. Parce que monsieur Fillon, à ma génération, on sait encore que la République supporte mal les oeillères.
Alors je n'irai pas, monsieur Fillon, jusqu'à prétendre qu'Hollande est un grand homme. Certes non. Mais j'invoque la politique du moins pire. Mille Hollande à la tête du gouvernement resteront toujours moins dangereux, et je pèse mes mots, qu'un Sarkosy vénal et inculte à la tête de mon pays.
Enfin, moi, ce que j'en pense, monsieur Fillon, c'est que je préfère mâter en boucle "la petite maison dans la prairie" plutôt qu'"Alien s'en va t'en France". 

mercredi 12 octobre 2011

Sarko frappé d'amnésie.

Sarkosy se rebellait hier contre le "quatrième tour" de la Présidentielle, en l'occurrence la primaire socialiste. Pour des raisons qui lui appartiennent. Mais mon bling-bling doit souffrir d'amnésie passagère. Depuis Chirac c'est contagieux. il oublie qu'il est lui même l'inventeur de ce nouveau suffrage…




Alzheimer ou manipulateur… Les deux mon Général. Nicolas Sarkosy est apparu hier profondément agacé après le battage médiatique né de la primaire socialiste. Et se réfère à de Gaulle en parlant d'un scrutin contraire aux idées inhérentes à la Vème république...
Agacé donc. Et pour cause. Non seulement Blinguy perd la vedette, mais en plus sa position même de candidat naturel de la Droite est remise en cause. Ses lieutenants, Fillon et Accoyer en tête, trouvent opportun la conduite des Roses, celle de laisser au électeurs de choix d'un candidat. Mais c'est aussi une manière de signifier à Sarko qu'il n'est peut-être plus l'évidence de l'Ump.
Agacé encore, mon nain de jardin. Au point d'en oublier ses propres agissements. Car souvenez-vous qu'à l'aube de la campagne de 2008, il avait lui même plébiscité ses troupes pour devenir l'unique et l'essentiel candidat. Au détail près du scrutin, l'idée d'une "primaire" à l'époque ne lui semblait pas tant anti-démocratique. Mémoire courte excusera-t-on. Sans doute. C'est un virus fort répandu chez nos politiques.
Mais vous savez ce que j'en pense….

vendredi 7 octobre 2011

Et Eve croqua la pomme...

La Une de Libé ce matin, l’Apple de Steve Jobs sur fond noir, m’interpelle et m’angoisse à la fois... D’accord, le gars était un génie, sorte de visionnaire des temps modernes... Mais enfin son décès n’entraîne pas six pieds sous terre toute une génération meurtrie d’artistes inconsolables de perdre leur maître à penser.

Une rétrospective d’anthologie... Steve Jobs peut être fier depuis son nuage : la presse française lui rendait ce matin un hommage ditirambique. Démesuré à mon goût.
Bien sûr que le personnage en impose. La marque à la pomme a révolutionné l’informatique. Mais je garde à l’esprit l’édition collector publiée à la mort de Bashung. Et je ne peux m’empêcher de comparer ce qui ne peut pas l’être.
Ou alors suis-je vieille France... Du style à considérer que seuls les artistes et autres poètes sont dignes de l’emporter au paradis. C’est vrai je l’avoue. Je ne reconnais à Steve Jobs qu’un talent des affaires quand j’admire chez l’homme sa propension a créer, conjuguer, dessiner, écrire, modeler, composer. Bref, toutes ces arts profondément humains qui nous aident à mieux vivre, parfois même à survivre dans un monde où, justement, on en vient à se réfugier derrière un écran pour ne plus affronter l’autre.
M’enfin, vous savez ce que j’en pense. Ou du moins ce que j’écris derrière mon Mac. Sans qui, n’ayons pas peur des mots, je ne serais rien.