dimanche 25 septembre 2011

Le sénat : Et rosir, de plaisir!

Vous en rêviez? La gauche l'a fait… C'est le nouveau slogan des Roses après les sénatoriales. A droite et à sept mois de la présidentielle, on ne sait plus à quel remaniement se vouer….



Majorité absolue au sénat : la gauche frappe fort. Même avant l'élection le 1er octobre du nouveau président du sénat, les dés sont jetés. "Une victoire historique" assène Harlem Désir, relayée par Cécile Duflot pour les verts. Certes, mais ne nous en laissons pas conter.
A plus de six mois de la présidentielle, les Français ne votent plus forcément pour une idéologie, mais davantage de manière épidermique. La crise les frappe. L'angoisse les gagne. Sarkosy les fâche. Mardi prochain, les fonctionnaires grèvent…
Ce scrutin leur offrait l'occasion de connecter le fil rouge sur le bouton rouge. Dire pour autant qu'ils ont basculé à gauche serait aller bien vite en besogne. Jamais, ou rarement, au cours de l'histoire républicaine, un parti au pouvoir n'a eu l'assurance de gagner le scrutin à venir. Tout au contraire. Surtout à quelques mois du verdict.
Alors, oui, le sénat vient de basculer à gauche. Oui, pour reprendre les mots de François Hollande, c'est un "échec" pour Sarkosy. Et une première dans l'histoire de la 5ème république.
Mais souvenons-nous du Général et de cette petite phrase qui me fait toujours fait sourire : les Français sont des veaux. Et à coups de sondages médiamétrés, les tendances évoluent plus vite que les grandes opinions.
Enfin, moi, ce que j'en dis….

jeudi 22 septembre 2011

L'enfant, plus rentable et moins considéré que le coq..



Les combats de coq sont interdits à La Réunion. Pour d'obscures raisons de défense des droits des animaux. Mais en Angleterre, on autorise les combats d'enfants en cage. C'est tellement plus prosaïque!

L’organisation d’un combat «en cage» entre deux enfants devant un parterre d’adultes à Preston, dans le nord-ouest de l’Angleterre, a provoqué jeudi des réactions indignées, mais la police a estimé qu’il n’y avait rien d’illégal dans cette manifestation.
Deux enfants, de huit et neuf ans, qui s'écharpent sous les yeux fascinés des parents. Un spectacle pour 30 euros! 
Finalement, c'est vite plus rentable que les allocs…
Calculez un peu. Vous faites 4 enfants. Soit deux paires de combattants. Chaque week end, vous organisez deux combats. Soit 60 euros que vous multipliez par quatre. Semaines j'entends. Bon, là, vous rentrez juste dans vos frais : pansements, bétadine, doliprane, arnica…
Mais pensez un instant aux produits dérivés! Des figurines à l'image de vos combattants défigurées par la haine et maculées de sang… Des reproductions de tee-shirt arrachés de colère et imbibées d'hémoglobine… 
Moi je le dis tout haut puisque tout le monde le pense tout bas : il faut rentabiliser l'enfant. 
Et puisqu'on n'a plus le droit d'organiser dans sa cour des combats de coq pur jus, jetons-y nos marmailles, en pâture, et misons sur leurs plaies.
Enfin ce que j'en dis...

lundi 19 septembre 2011

DSK, masque de cire.

Dire que je l'attendais, cette apparition médiatique, est un euphémisme. Elle arrivait en un temps de crise où nous sommes davantage préoccupés par des soucis, voire problèmes bassement économiques. Mais on l'attendait s'exprimer. Pour en avoir le coeur net. 
Déception est un faible mot.


Non pas que je mettais outre espoir dans une entrevue médiatiquement évaluée, pesée et analysée bien avant son expression. Peut-être que, simplement, j'imaginais un homme à la hauteur de ses erreurs. Lesquelles selon moi n'étaient pas si répréhensibles. 
L'erreur est belle parce qu'elle reste humaine.
Simplement pour tout vous dire, l'image que j'ai "ressentie" hier soir ne correspondait pas à celle qu'un être en pleine tourmente peut donner, mais plutôt à l'icône clônée d'un personnage de musée Grévin. 
Un humain figé. Comme pétrifié. Engoncé dans une logique étrangère, comme expatriée, de toute humanité. 
Personnellement, ce ne sont pas des excuses que j'attendais, mais des traits de visage qui s'articuleraient pour montrer que décence, parfois, rime avec convenances. 
Or, celui que j'ai entendu répondre avec nonchalance, celui que j'ai entendu argumenter pour diminuer, amoindrir, digestionner, ne m'a pas convaincue. 
Non. Et pourtant, j'étais de celles, de ceux plutôt (considérant ma propension androgyne), à désirer comprendre comment un homme d'une intelligence, d'une culture, d'une sensibilité peu communes, pouvait en arriver à d'aussi pauvres histoires.
Las. lasse aussi. 
Demain, dès l'aube, je croirai en autre chose. Parce que nous autres, visages et coeurs, pourront toujours puiser dans nos histoires la force de ne jamais céder à l'amour du pouvoir.
Enfin, moi, ce que j'en pense....

lundi 12 septembre 2011

Le nucléaire aussi tue lentement...

Tchernobyl n'a pas dû causer suffisamment de dégâts.
Non seulement c'est une affaire classée depuis quelques jours, mais en plus, cet après midi, l'explosion  d'un four sur le site nucléaire de Marcoule dans le Gard a causé la mort d'une personne. 



Les conséquences sanitaires de Tchernobyl  : 25 années de procédure pour un non lieu malgré des centaines de victimes souffrant de cancers et de de maladies "radio-induites".  
Ne parlons pas des morts, ils se sont tus.
Aujourd'hui, dans le Gard, on ne compte qu'une personne décédée. 
Pour le moment. 
Un four de la centrale de Marcoule a explosé lors de la fusion de déchets métalliques. Quatre ouvriers ont été blessés, dont un grièvement.
Et le Commissariat à l'Energie Atomique de dédramatiser à la va vite l'événement en qualifiant "d'incident" cette nouvelle catastrophe. En ajoutant que, pour l'instant, "il n'y a ni rejet radiologique, ni chimique, à l'extérieur". Ce doit être la raison pour laquelle un périmètre de sécurité  a été installé…
Et s'il y en avait, des fuites, le CEA le crierait-il au travers des média? L'expérience montre que non. 
Car, c'est à souligner, les déchets en question sont bel et bien radioactifs. 
Faiblement nous dit-on. Le vent les portera… En contournant nos côtes, comme de bien entendu.
Enfin, moi, ce que j'en pense...

vendredi 9 septembre 2011

Présidentielles : cracher plus pour gagner. Plus.

Au rythme des échéances électives, la ronde des polémiques cadence sèchement les débats. D’opinion s’il en est. L’affaire Strauss Khan a bruyamment résonné en première partie. Mais les échos à droite comme à gauche continuent de faire scandale.



Gagner une élection n’est plus fonction de son potentiel à conquérir les voix, encore moins d’un quelconque talent ou même d’une ambition à redorer le blason de nos sociétés.
Non.  Remporter un mandat s’obtient en écrasant avec (ou sans) majesté ses alliés comme ses concurrents.
L’affaire DSK avait cruellement donné le ton. Et ce n’était qu’un prélude. Les partitions ne manquent pas pour s’essuyer les pieds. Et la symphonie devient cacophonie de coups bas, de croche pieds et autres trahisons. Sans bémol.

Charon qui sort l’atout sénatorial contre Jouanno, à droite. Pas très joli. Un manque d’élégance inscrit sur les partitions de gauche également. Ségolène Royal ce matin reprochait à son ancien amant de ne rien avoir jamais réalisé pour la France. Quant à Martine Aubry , «sa seule expérience électorale, c’est une législative perdue en 2002».
Passons sous silence la mise en examen de Guérini, elle soulage pour un temps une Droite affaiblie tout en sapant le moral des Roses encombrés dans leur Primaire.
Ah, la belle idée du Rassemblement. Un concept oublié. Enterré. Jeté aux orties au profit de l’intérêt individuel. Il ne s’agit plus de faire gagner un parti, un courant d’idées voire des idéologies mais de gagner, tout court. Avec, ou sans programme. Mais surtout contre. L’autre.
Mais vous savez ce que j’en pense.