lundi 28 mars 2011

On va bien rigoler en 2012!

Plus de peur que de mal. Malgré une percée record, le FN ne gagne que quelques élus alors qu'il se présentait sur plus de 400 cantons. Le grand perdant reste l'UMP tandis que la gauche s'impose comme une alternative. Les Français saisiront-ils leur chance lors de la Présidentielle?



Un ami me disait hier… Pourquoi écrire sur un non événement tel que les Cantonales?
Bon, je vous l'avoue, il n'a ni inventé le fil à couper le beurre, ni la machine à cambrer les bananes. 
Mais sa pensée résume celle des 53,7% abstentionnistes français.
Penchons-nous plutôt sur ceux qui ont voté. Et l'analyse paraît limpide. Un ras le bol du pouvoir actuel. Un désintérêt total de la chose politique. 
On ne se déplace plus et quand on le fait, c'est pour glisser dans l'urne un bulletin de protestation. Laissez moi croire que les 35% de votants qui ont plébiscité Marine ne la souhaiteraient pas réellement à la tête de notre démocratie. Ou alors moi, j'émigre en Lybie.
L'UMP de son côté prend une gifle magistrale. 
Enfin! Mireille Mathieu n'en chantera que plus faux. Quant à Johnny, il n'a pas fêté ça au privilège. 
Carla, elle, ronronne de plaisir. Puisqu'elle vote rose n'est-ce pas?
La gauche parlons-en. Et osons dire qu'elle sort gagnante du scrutin. Même La Réunion et Mayotte ont viré leur cutie. J'en connais qui jubilent et je prendrais bien part à la valse si le parti paraissait construit. 
On attend maintenant la candidature d'un François Hollande ragaillardi et on craint à l'avance les conflits d'intérêt. La primaire aura lieu le 28 juin et le paysage socialiste paraît bien flou et surtout, sans personnalité charismatique ou d'envergure, selon le terme qui vous convient. 
Martine Aubry. Ségolène Royal. Laurent Fabius. DSK. François Hollande... 
Trop de nains tuent le jardin. Et je mise cent patates que nos amis les Roses savonneront à merveille leur linge sale en public avant de lessiver définitivement leur chance en 2012…
Enfin, moi, ce que j'en pense….

jeudi 10 mars 2011

Vive la liberté d’expression!

Marine Le Pen n’est pas un personnage sympathique, et en ces temps électoraux, elle se pose en spectre de son père à la dernière Présidentielle. Certes. Mais de là à lui refuser la liberté d’expression, nous franchissons un cap qui n’est pas très reluisant...


Marine Le Pen est une fine politicienne, infiniment moins cultivée que son père mais bien plus démago. Une des raisons pour lesquelles on la donne en tête d’un hypothétique scrutin s’il avait lieu dans les jours à venir. 
La situation en elle-même est déjà ubuesque. 
Laissons aux Français le temps de faire la part des choses. Et souhaitons juste que de Gaulle ait eu tord lorsqu’il déclamait du haut de ses 2m 89 qu’ils «étaient des veaux».
La blonde au regard d’acier et aux idées de fer EST présente sur la scène politique. Et les médias se doivent de la représenter au même titre que tous les candidats potentiels. 
Alors vous comprendrez mon profond agacement, ce matin, en lisant cette décision de Radio J. 
Frédéric Haziza, chef du service politique de la station, annule une émission prévue avec la présidente du FN.
Pourquoi? Des pressions. Juste des pressions. De la part de nombreuses organisations juives. Jusque là, rien d’anormal. Les lobbys font leur boulot. Mais que des journalistes cèdent à ce genre de chantage, je trouve cela inquiétant. Voire désarmant. 
Donner la parole, susciter le débat, ce n’est pas encourager ni soutenir, c’est enrichir la démocratie.
En agissant de la sorte, ces organisations elle-mêmes ancrées dans une sorte d’extrémisme idéologique, vont donner encore plus de force et de pouvoir au front national. Le Pen père en son temps avait fort bien compris la méthode. Plus il se faisait rejeter des médias, plus il prenait des points. En jouant le rôle de victime d’un système soudé pour le perdre. 
On en a marre de se voir dicter ce que l’on écoute, ce que l’on dit, ce que l’on pense.
Marre que l’on décide à notre place de ce qui est bien ou pas pour nous.
Laissez Marine s’exprimer, nom de Dieu!
Eric Zemmour aussi!
Laissez-nous notre libre arbitre!
Enfin moi, ce que j’en dis, ce n’est, vous le savez, que pour pimenter la polémique n’est-ce pas?

mercredi 9 mars 2011

zumeur: Animaux and Cie : L’écologie sauce chamalow

zumeur: Animaux and Cie : L’écologie sauce chamalow: "Déjà, le résumé du dessins animé ne donnait pas faim. Mais ce sont les vacances et trouver chaque jour une activité relève d’un défi particu..."

Animaux and Cie : L’écologie sauce chamalow

Déjà, le résumé du dessins animé ne donnait pas faim. Mais ce sont les vacances et trouver chaque jour une activité relève d’un défi particulièrement compliqué. Or donc, aujourd’hui, cinéma. Une seule séance au programme pour les têtes blondes, Animaux and Cie. Parents, s’abstenir. J’ai testé pour vous.
Chamalowmalowmalow...


Très, très américain comme le met en avant et d’emblée le synopsis, des plus simplistes: 
Les banquises fondent, les forêts primaires disparaissent...
Partout dans le monde, l'homme détruit la nature. 

Sale race ces deux pattes! Cruels, vénaux, insensibles et stupides, moches, gros et désespérants. 
Le portrait est vite brossé. Ils détruisent le paradis des bêtes pour construire celui des touristes les plus cons de la planète.  
Mais c’est sans compter sur l’acharnement d’un lion végétarien (c’est politiquement plus correct), et d’un suricate débile et attardé (vivent les minorités, elle sauveront le monde). Ces deux ratés de premier ordre vont sauver la planète des griffes de l’homme grâce à, bien sûr, l’intervention d’une petite fille attristée par le mépris des adultes.
Alors d’un, on s’emmerde sec. Les animaux sont laids, peu crédibles, caricaturés, polissés. Tellement équilibrés, unis dans le souci d’un avenir meilleur qu’ils ne songent même plus à s’entretuer pour bouffer. Elles sont parfaites dans leur rôles, nos bébètes. Eduquées, écologiquement embrigadées. Greenpeace en pire. Des ayathollah de la verdure saine et sans ogm, de l’eau pur sans phosphate. 
ça cause, ça philosophe : de l’anthropomorphisme poussé à son paroxysme...
L’animal, lui, perd tout instinct bestial. Supérieurement intelligent, il veut sauver le monde. C’est beau, ça vous arracherait presqu’une larme si ce n’était pas aussi pathétique et tellement hors débat. 
Et encore, je vous passe les clichés : la tortue sept fois centenaire qui rend son dernier soupir en expliquant aux animaux réunis en «conférence» à quel point l’homme est mauvais. Emportant les foules à la manière d'un luther king... Et ce ce coq gaulois, révolutionnaire de la guerrilla anti humanité que les producteurs ridiculiseent en l'affublant du ton caricaturé d'un Chirac (revu par Dubosc, Gerrat...bref, de la soupe périmée). 
Décalé. Assommant. 
L’homme de son côté devient primate sectaire et indécent, intransigeant au nom du fric quitte à faire crever des espèces toutes entières.
C’est mal dégrossi.  
Quand mes enfants ont ri, j’ai ri aussi, mais jaune parce que trop, c’est parfois vraiment trop.
On s’emmerde donc. On ne rit même pas. Les gags tombent très, très à plat, très, très bas. On est loin de l’humour de l’âge de glace... Même si visiblement, quelques animaux ont emprunté quelques attitudes tout en ayant soin de les nettoyer de tout esprit caustique...
Ensuite, on s’énerve. Se distraire au cinéma n’est pas recevoir une leçon de savoir vivre imposée à des enfants qui n’ont pas encore d’avis sur l’avenir de la planète, mais plus sur les prochaines tendances de la rentrée. Cela s’appelle du bourrage de crâne. C’est très mode. 
Le septième art (mouhahahaha!) interfère dans l’éducation que nous donnons à nos marmailles. Encore que qualifier ce film d’art me fait naître un sourire. On a vu récemment d’excellents films pour les enfants. Qui ne sont pas débiles et qui apprécient les messages un peu plus...travaillés. Heureusement, les miens se sont gavés de pop corn pendant la séance à coup de schrumph et scroumph, et c’est tout ce qu’ils en retiendront.
Mais si vous decidez de tester malgré tout ce navet, veillez à prendre un xanax avant. Pour dormir au moins une heure et quart.
Enfin moi, ce que j’en pense, vous vous en doutez. Aussitôt vu, aussitôt parti aux oubliettes.
Nos enfants ne sont pas des suricates attardés. Et des lions végétariens, je n’en n’ai guère croisés...