Déjà, le résumé du dessins animé ne donnait pas faim. Mais ce sont les vacances et trouver chaque jour une activité relève d’un défi particulièrement compliqué. Or donc, aujourd’hui, cinéma. Une seule séance au programme pour les têtes blondes, Animaux and Cie. Parents, s’abstenir. J’ai testé pour vous.
Chamalowmalowmalow...
Très, très américain comme le met en avant et d’emblée le synopsis, des plus simplistes:
Les banquises fondent, les forêts primaires disparaissent...
Partout dans le monde, l'homme détruit la nature.
Sale race ces deux pattes! Cruels, vénaux, insensibles et stupides, moches, gros et désespérants.
Le portrait est vite brossé. Ils détruisent le paradis des bêtes pour construire celui des touristes les plus cons de la planète.
Partout dans le monde, l'homme détruit la nature.
Sale race ces deux pattes! Cruels, vénaux, insensibles et stupides, moches, gros et désespérants.
Le portrait est vite brossé. Ils détruisent le paradis des bêtes pour construire celui des touristes les plus cons de la planète.
Mais c’est sans compter sur l’acharnement d’un lion végétarien (c’est politiquement plus correct), et d’un suricate débile et attardé (vivent les minorités, elle sauveront le monde). Ces deux ratés de premier ordre vont sauver la planète des griffes de l’homme grâce à, bien sûr, l’intervention d’une petite fille attristée par le mépris des adultes.
Alors d’un, on s’emmerde sec. Les animaux sont laids, peu crédibles, caricaturés, polissés. Tellement équilibrés, unis dans le souci d’un avenir meilleur qu’ils ne songent même plus à s’entretuer pour bouffer. Elles sont parfaites dans leur rôles, nos bébètes. Eduquées, écologiquement embrigadées. Greenpeace en pire. Des ayathollah de la verdure saine et sans ogm, de l’eau pur sans phosphate.
ça cause, ça philosophe : de l’anthropomorphisme poussé à son paroxysme...
ça cause, ça philosophe : de l’anthropomorphisme poussé à son paroxysme...
L’animal, lui, perd tout instinct bestial. Supérieurement intelligent, il veut sauver le monde. C’est beau, ça vous arracherait presqu’une larme si ce n’était pas aussi pathétique et tellement hors débat.
Et encore, je vous passe les clichés : la tortue sept fois centenaire qui rend son dernier soupir en expliquant aux animaux réunis en «conférence» à quel point l’homme est mauvais. Emportant les foules à la manière d'un luther king... Et ce ce coq gaulois, révolutionnaire de la guerrilla anti humanité que les producteurs ridiculiseent en l'affublant du ton caricaturé d'un Chirac (revu par Dubosc, Gerrat...bref, de la soupe périmée).
Décalé. Assommant.
Et encore, je vous passe les clichés : la tortue sept fois centenaire qui rend son dernier soupir en expliquant aux animaux réunis en «conférence» à quel point l’homme est mauvais. Emportant les foules à la manière d'un luther king... Et ce ce coq gaulois, révolutionnaire de la guerrilla anti humanité que les producteurs ridiculiseent en l'affublant du ton caricaturé d'un Chirac (revu par Dubosc, Gerrat...bref, de la soupe périmée).
Décalé. Assommant.
L’homme de son côté devient primate sectaire et indécent, intransigeant au nom du fric quitte à faire crever des espèces toutes entières.
C’est mal dégrossi.
Quand mes enfants ont ri, j’ai ri aussi, mais jaune parce que trop, c’est parfois vraiment trop.
Quand mes enfants ont ri, j’ai ri aussi, mais jaune parce que trop, c’est parfois vraiment trop.
On s’emmerde donc. On ne rit même pas. Les gags tombent très, très à plat, très, très bas. On est loin de l’humour de l’âge de glace... Même si visiblement, quelques animaux ont emprunté quelques attitudes tout en ayant soin de les nettoyer de tout esprit caustique...
Ensuite, on s’énerve. Se distraire au cinéma n’est pas recevoir une leçon de savoir vivre imposée à des enfants qui n’ont pas encore d’avis sur l’avenir de la planète, mais plus sur les prochaines tendances de la rentrée. Cela s’appelle du bourrage de crâne. C’est très mode.
Le septième art (mouhahahaha!) interfère dans l’éducation que nous donnons à nos marmailles. Encore que qualifier ce film d’art me fait naître un sourire. On a vu récemment d’excellents films pour les enfants. Qui ne sont pas débiles et qui apprécient les messages un peu plus...travaillés. Heureusement, les miens se sont gavés de pop corn pendant la séance à coup de schrumph et scroumph, et c’est tout ce qu’ils en retiendront.
Mais si vous decidez de tester malgré tout ce navet, veillez à prendre un xanax avant. Pour dormir au moins une heure et quart.
Enfin moi, ce que j’en pense, vous vous en doutez. Aussitôt vu, aussitôt parti aux oubliettes.
Nos enfants ne sont pas des suricates attardés. Et des lions végétariens, je n’en n’ai guère croisés...
je t'avais prévenue... ;) même Elliot, 5 ans, s'est ennuyé :) et même sentiment de chamallow... en plus, j'aime pas les chamallow !!! Il y a quelques fautes ma belle sinon ;)
RépondreSupprimerIl marche très bien ton commentaire.
RépondreSupprimeroups, je corrige les fautes...
teste commentaire pour Barbara!
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