mardi 18 octobre 2011

Si la politique m'était contée.

Si la droite ne se reconnaît plus dans Sarko. Que la gauche vote Hollande par défaut. Qu'advient-il de nos idéaux…
Si et seulement si, comme le récitait ma prof de maths...



Fut un temps où tout un électorat était porté, voire transporté, par un seul candidat. Un homme au charisme affirmé, aux idées persuasives (non, ce n'est plus un pléonasme), à l'oration facile, à la stature républicaine. Un temps révolu ou suis-je devenue vieille bique?
Je ne sais plus. J'ai juste en souvenance ces temps magiques qui précédaient tout scrutin. Où les sondages ne lisaient pas encore l'avenir. Où chez le boucher on captait des tendances. Ou au marché on se gourmandait en riant sous l'oeil conciliant des porteurs de tracts. Souvenance aussi de l'image du président fraîchement élu qui apparaissait en carrés pixellisés sur l'écran de ma télé. 
Le dernier en date, vous l'avez compris, avait toute ma confiance. C'était en 81. Et pourtant, celui là même a sonné le glas de la vraie démocratie républicaine. Et ouvert la voie du mensonge, de la médiatisation à outrance et des passe-droits.
On me dit de gauche? Nenni de chez nenni. J'ai aimé chez Chirac cette propension à sourire de lui même, à grimacer son image. J'ai aimé chez lui toute une France populaire remise au goût du jour (merci Giscard). Je me suis délectée du peu de distances qu'il mettait à converser, juste avec plaisir, avec l'exposant de Charolaises à la foire agricole de Beauvais (elle existe?). J'ai aimé aussi ses idées, ses décisions qu'on a traitées de faibles et que moi, je trouvais mesurées. Juste justes. Equilibrées. Un président n'est pas un Dieu. Pas en France tout du moins.
J'ai haï chez Mitterrand cette arrogance froide, toutes manipulations sorties pour couvrir le pouvoir. Etre de gauche n'est certes pas acter avec démagogie mais être près du peuple relève d'un art certain.
Enfin, d'un certain art.
DSK l'avait compris. Mais ses couilles l'ont trahi.
Fillon tient le filon. Saura-t-il s'échapper d'un théâtre où la scène, peuplée d'ectoplasmes aux idées stériles et empruntées du mythe républicain s'agitent en tous sens?
Séguéla, revient parmi les tiens. La politique a besoin de peps pour nous faire croire, qu'encore, on peut changer le monde. 
Enfin, moi, ce que j'en dis….

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire