mercredi 8 septembre 2010

Dieu est-il polygame?

L’image est osée. Pourtant, ne parle-t-on pas des épouses de Jésus Christ lorsqu’on évoque les nonnes? 
Rien de consommé, c’est évident. Mais toutes réunies en couvent dans un amour unique et réciproque (?). Dans d’autres cultures, on appelle ça un harem. 
Allez, à fond dans la provoc’. Cette humeur là va m’attirer les foudres de pratiquants de tous bords. Qu’importe, franchissons les fourches caudines. Parce qu’après tout, je n’ai rien inventé. Hugo écrivit , dans sa «légende pour la nonne», en parlant de Padilla: «elle prit le voile à Tolède, au grand soupir des gens du lieu. Comme si, quand on est pas laide, on avait droit d’épouser Dieu». L’image n’est pas du poète, elle fait partie intégrante du rituel religieux. Une novice se doit de prendre le voile. Qui est, rappelons la à toute fin utile, l’emblème de la mariée. Et quand elle prononce ses voeux, elle se passe la bague au doigt. 
C’est facile. Je suis d’accord avec moi-même. Là où c’est plus tendancieux, c’est appliqué à Hortefeux. Notre Briçou voulait déchoir les polygames de la nationalité française. Parce qu’ils ont plusieurs épouses ou parce qu’ils arnaquent le système de prestations sociales? Moi, je mise sur la seconde idée. Je ne citerai pas le cas Mitterrand, c’est galvaudé. Et si on listait le nombre d’époux qui entretiennent maîtresse, amante, aimante, nombreux seraient les candidats à l’exil. C’est certainement plus facile d’être polygame quand on est français de souche et assez fortuné pour entretenir son petit monde. Parce qu’être arabe, musulman et polygame, ça, c’est lourd à porter comme fardeau. Jésus Christ il s’en fout, lui. Ses épouses ne touchent pas l’allocation rentrée scolaire. Et de toutes les façons, il n’est pas né à Paris. L’avantage, quand on est juif, c’est qu’à la base, on n’a pas de patrie. 

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