lundi 10 septembre 2012

Haro sur la culture : crise de foi à gauche.


La culture, finalement, c'est de la confiture. Pas nécessaire d'en rajouter sur la tartine. Une nourriture de l'esprit qui fait prendre trop de poids au budget. Alors on coupe au fil à beurre dans le gras. C'est la crise de foi…



Sous l'ère Sarko, j'aurais compris.  On ne s'était d'ailleurs pas gêné pour augmenter la taxe sur les produits culturels. La décision n'avait pas fait grand bruit. Ceux qui pouvaient continuer de payer ont joué le jeu. 
Aujourd'hui, les décisions d'Aurélie Filippetti tranchent dans le vif. Il y a bien entendu tous les projets culturels entamés par le précédent gouvernement qui sont stoppés. ça sonne un peu comme une vengeance. Un tâcle tout au moins.
Il y a en parallèle d'autres scénarii à réécrire, ce qui en langage "production de pouvoir" signifie "voir venir, annuler entre-temps". 
La culture… C'est ce qu'il reste en fin de mois quand on a tout payé. C'est un luxe, certainement. 
La culture… Le Graal de toute une frange de population qui n'a pas les moyens, juste quelques moyens, et qui se console en accédant aux délices de l'art, sous toutes ses formes. 
Des Français moyens  qui depuis hier soir croulent sous les mesures d'un gouvernement de gauche plus à droite qu'il n'y paraît. 
Encore que l'URSS et la Chine se revendiquent socialistes. Suivons donc l'exemple. Emprisonnons les écrivains !  Brûlons les livres ! Faisons taire les leaders d'opinion ! Transformons les musées en prison au nom de la rentabilité. Parce qu'avec l'augmentation des impôts qui nous est promise il y a peu de chance qu'il nous reste trois kopeck pour se cultiver.
Enfin, moi, ce que j'en dis...

2 commentaires:

  1. Bah... gouvernement de gauche ou de droite, quand les caisses sont vides... ! Bien sûr le sens des priorités n'est pas le même, à priori, sauf peut-être quand l'urgence est à la survie, j'imagine.

    Notre gouvernement actuel promet de faire lui aussi des "efforts" : 10 millards d'économies ! Il ne vont pas QUE taxer les ménages et les entreprises, voyons... sauf que les économies d'un état se fait au détriment de monsieur tout le monde : c'est le fonctionnaire qui n'est pas embauché, c'est le gel des aides sociales, ce sont les commandes publiques supprimées... l'accès à la culture réduit... Je suis employée par une société qui travaille à 90 % pour l'état et j'avoue qu'aujourd'hui je suis hyper inquiète. Je suis prète à tous les sacrifices, je n'achète plus de livres s'il le faut ou je les paye les double, pourvu que je garde mon emploi !

    Enfin bon... si la culture pouvait se manger ^_^

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    1. Le problème, c'est que les ménages qui vont être taxés seront, j'imagine et comme d'habitude, les Français moyens. Essayez les Misérables avec de la mayonnaise. En fin de mois, ça passe...

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