samedi 28 janvier 2012

Les Noirs ne descendent donc pas des singes?


Un article dans Elle qui pue sec le "ya bon Banania"… Celui d'une scribatouille, Nathalie Dolivo, qui "analyse" le style black. Un papier mal torché, qu'Audrey Pulvar a qualifié de merde sur Inter. 



Le mot sent fort, mais il est juste. Le site online d'Elle a vite tiré la chasse pour évacuer l'immonde diarrhée verbale aux relents frontistes. Mais la merde, c'est comme le sang, c'est tenace et le torche cul a eu le temps d'être saisi en captures d'écran.
On y apprend par exemple qu'avec l'avènement du couple Obama "le chic est devenu une option plausible pour une communauté jusque-là arrimée à ses codes streetwear". Plus d'os dans le nez, on remballe les bananes et les noix de coco pour enfiler des perles. C'est plus "tendance" et d'ailleurs, "en 2012, la blackgeoisie a intégré tous les codes blancs avec une référence ethnique". 
Nathalie Dolivo s'est attiré l'attention des médias du monde entier. Je lui suggère donc de surfer sur la vague de l'imbécillité (elle a l'air plutôt douée) et d'entamer une thèse. Le sujet, "Racisme ordinaire et poids des leaders d'opinion". Avec comme directeur de mémoire Marine Le Pen, sûre qu'elle obtiendra une mention Caca AAA+.
M'enfin vous savez ce que j'en pense...

lundi 23 janvier 2012

Libidiner, c'est mieux que voter.


J'adore le salon de la lingerie. Un peu de légèreté en ces temps électoraux rassemble nos idées sous la ceinture. Vu que nos politiques sollicitent peu nos cerveaux, ça tombe plutôt bien.



J'apprends donc que le string n'a plus la cote. En même temps, le coup de la lame de rasoir qui strie le trouduc toute la sainte journée, moi, ça me l'a jamais fait. Mais je suis aux anges d'apprendre que mes shortys sont tendance. Qu'en pense Marine? Met-elle des culottes? Telle reste mon interrogation. En ces temps électoraux…
Nicolas devrait y faire un tour, porte de Versailles. Il pourrait essayer ces tout nouveaux boxers style "wonderbra" qui donnent forme aux membres les plus riquiqui. L'impression d'en avoir pour de vrai… Pas bête. 
Avec Hollande, il pourrait demander un rabais. ça nous ferait deux paires de couilles. En ces temps électoraux, ça peut servir.
M'enfin, ce que j'en dis...

dimanche 22 janvier 2012

Le coeur en bandoullière...



C'est juste un fait divers. Un événement dont on se passerait. Mais il survient tout près de chez moi : ou c'est que je l'entends en boucle à la radio. La femme de Luc Chatel s'est donnée la mort. Un euphémisme pour suicide. Elle avait quatre enfants.



La femme de Luc Chatel…. A-t-elle un nom? Sûr me direz-vous. Astrid (s'en suit un patronyme alsacien imprononçable mais qui s'en soucie…) s'est pendue ce matin chez elle. 
Alors au feu les querelles politiques. Au jour la souffrance. Astrid et Luc Chatel avaient quatre enfants. Issue d'un chouette milieu au sein duquel on n'a pas faim, où les enfants fréquentent les meilleures écoles, où l'esthéticienne est un eldorado abordable, ou le steak du vrai boucher coûte un bras, elle a choisi de disparaître, sans sonner l'alarme de son angoisse. 
Astrid avait quatre enfants. Et plus une once d'énergie pour survivre. Ne serait-ce que pour eux. C'est un mystère. Insoluble et irrationnel. C'est une horreur. Et il me revient en mémoire le suicide de "la femme de" Cantat. Elle s'appelait Kristina Rady. Une nana d'envergure, qui s'est battue pour sauver son mari des affres de l'angoisse. Elle y est parvenue. Pour finir par se donner la mort, un dimanche matin là encore, par pendaison là encore, dans le salon familial, là encore... Son fils, Milo, l'a retrouvée. 
Comment la vie peut-elle devenir tel fardeau? Comment une maman peut-elle choisir la mort plutôt que de contempler son oeuvre? Ses enfants? Comment en arrive-t-on à tant de souffrance qu'on ne peut rester en vie pour parachever l'essentiel? Insoutenable. Quand la vie devient insoutenable. Que reste-t-il? Des questions. Des errances. De la douleur. Pour ceux qui restent bien entendu. Et qui n'ont rien pu faire avant car les "suicidés", ceux qui ne se "ratent" pas, n'alertent pas les foules avant le passage à l'acte.
Et moi, du coup, je pense, je pense, je pense. A Luc Chatel et à ses enfants.

lundi 16 janvier 2012

Hollande, l'écueil de la Droite.

Mille milliards de mille sabords.... La droite vient encore d'ajouter une ancre à son palmarès du "j'aurais dû fermer ma gueule..." Hissez la grand'voile ! Pirates d'eaux douce ! Et prenez garde à François Hollande.... Il va saborder le pays selon Gérard Longuet qui le compare aujourd'hui au commandant du paquebot Costa Concordia. Aux abris mousaillons ! La démocratrie est un écueil ! Que dis je? Une péninsule ! 






 Dans la famille Sarko, vous aviez la soeur Morano. On n'en dira pas plus, relisez les zumeurs. Depuis lundi matin, nous avons le frère de bêtise. Gérard Longuet. Le ministre de la Défense a comparé Hollande au chef du Costa Concordia en déclarant, le vent emprisonné dans sa poupe : "Il y a des capitaines qui frôlent trop les côtes et qui conduisent leurs bateaux sur les récifs". J'aurais beaucoup ri s'ils n'y avaient pas autant de morts à déplorer... 
De deux choses l'une : soit, réellement, nos ministres ont à coeur de saborder leur nain de jardin (trop petit pour tenir la barre...) Soit, et j'y crois, ces bachibouzouks d'eaux troubles boivent trop d'eau ferrugineuse. Et pas assez d'iode. 
Voilà en tout cas des propos pour le moins déplacés qui présentent aujourd'hui un futur candidat à la Présidentielle comme un criminel coupable d'homicides involontaires. Quelle jolie métaphore ! C'est si fin...
Surfer sur la vague de l'info, monsieur Longuet, mérite qu'on s'attache aux détails. ça me rappelle une petite phrase de Lepen père... 
La campagne était déjà entachée de bassesses inattendues de la part de citoyens du pays des Droits de l'homme. Tout ça manque de dextérité (sans jeu de mots, bien entendu...) Aujourd'hui, tous les coups sont permis. Un vrai lâché de cons. 
Ahhhh, Desproges ! Comme vous auriez aimé vivre cette époque formidable ! Vous devez bien rigoler, de là haut, avec poteau Coluche. Nous, moins. Mais vous savez ce que j'en pense...

samedi 14 janvier 2012

Des corps suppliciés après autopsie rendus aux familles…



Les circonstances de décès qui appellent une autopsie sont souvent dramatiques.  Perdre un proche et devoir en plus livrer son corps au légiste : c’est double peine. Et quand le cadavre revient toutes plaies ouvertes et les organes en sac au pied du cercueil… Innommable.







Le procès des deux médecins accusés d’avoir rendu aux familles les corps de leurs proches non recousus a encore été reporté cette semaine. Pour la plus grande douleur des victimes qui n’ont toujours pas pu entamer leur période de deuil.
Les deux prévenus officiaient à la morgue de Lens. Après une inspection de la Ddass, elle a été fermée. C’est dire. Les plaintes sont arrivées ensuite. Celle d’un époux d’abord dont la femme s’est suicidée en avalant une bouteille de Destop. On lui restitue un cercueil scellé dont il exige l’ouverture pour y placer une bible. « J’ai regardé à peine deux secondes, aux pieds, un sachet avec les organes… J’en ai encore des flashs ». L’horreur. Voire la bestialité. Un corps violé, rendu dépecé. Le respect en berne.
Ensuite et je vous passe les détails, les plaintes et les dossiers s’enchaînent. Témoignage de thanatopracteur qui dit ne pas avoir pu habiller un cadavre parce que les membres étaient séparés. Il ajoute : « tous les défunts que j’ai pu voir à Lens ont subi le même traitement : dépecés comme des bêtes, les organes dans des sacs poubelle, les habits aux pieds… »
Malgré tout, les deux médecins devraient échapper à une sanction pénale. Aucune qualification ne vient encadrer  les faits. Les « atteintes à l’intégrité du cadavre » pourraient ne pas être retenues parce que l’injonction d’autopsier émane d’une réquisition judiciaire. Les droits de l’homme sont une notion qui ne tient qu’à un fil, celui de la vie. La mort n’en fait, selon toute apparence, pas partie.
Mais vous savez ce que j’en pense….

mercredi 11 janvier 2012

Morano bonne à recycler chez Moréno.


Le cirque Sarko n'a plus rien à envier à la troupe Moréno. Avec un clown haut en couleurs de la trempe de Nadine-la-maligne, le gouvernement passe pour encore un peu plus crétin. Si besoin était.
Imaginez! Si la droite se saborde! On risque d'avoir des politiques mesurés, cultivés et réfléchis… Quel ennui.



Le dernier coup d'éclat de Morano mérite d'être podcasté : sur France Inter, raillée par Sofia Aram, l'hystérie affleure. On ne peut plus arrêter la ministre en verve. Qualifiée de vulgaire, elle agresse à l'antenne l'humoriste atérrée.
Coupée par l'animateur, Morano ne s'en remettra pas.
La polémique nait dans Libé lundi. Didine invente des excuses venues de Philippe Val. Qui n'ont jamais été formulées.
Menteuse. Et hargneuse. 
Mardi, aveuglée de colère, elle poste  sa haine sur Twitter sous ces termes : " Aram, la mère, la fille…
S'ensuit un lien sur un article de Voici daté d'avril 2011 où l'on apprend que la maman de l'humoriste a passé six mois en prison pour escroquerie. C'est limite, vous en conviendrez. Tellement limite que l'auteure retire son tweet quelques heures plus tard. 
Vulgaire. Effectivement. Le mot convient. Celle qui se voulait populaire sombre dans la bassesse. C'était le message du billet de Sofia Aram . Preuve que Morano a bien appris son rôle. Et vite. On la savait idiote, elle en deviendrait presque présidentiable. 
M'enfin, moi, ce que j'en dis, à part "casse toi pov conne"…

mercredi 4 janvier 2012

Sarko, intouchable même sans fauteuil renouvelé…


Le roi Sarko n'a jamais regretté le "casse toi pov con" balancé avec mépris à un harangueur gauchiste à l'haleine farcie de saucisson. En revanche, qu'Hollande le mime, se traitant lui même de "sale mec", le fait sortir de ses gongs. L'arroseur arrosé transpire la suprématie, se ridiculisant un peu plus, si besoin était.



C'était lors d'un déjeuner informel avec quelques journalistes. François Hollande bat sa campagne en off. Une tactique inventée par Pompidou, reprise par d'Estaing, qui savaient séduire avant les modes les préconiseurs d'opinion. 
Emporté dans un lyrisme, ou comique de situation, c'est selon, Hollande se glisse dans la peau du plus grand nain de France et lui prête cette phrase (qui ne restera pas dans les annales, mais ailleurs, là où mon côté pudibond n'ira pas fouiner) : "Je suis un Président en échec depuis cinq ans, je suis un sale mec, mais réélisez-moi parce que, dans cette période difficile, je suis le seul capable!".
Sur le fond, on en convient, il n'a pas tord. Mais Hollande reste plutôt, comme à l'accoutumée, modéré. Moi j'aurais dit "pov con". Cela nous aurait prouvé que le Français n'est pas veau et n'oublie pas les petites phrases qui font notre Histoire….
L'anecdote n'est pas virulente. On aurait pu en rester là. D'autant que "sale mec" est un euphémisme au regard des couleuvres avalées en cinq ans. 
Et je me tords de rire en lisant que l'UMP exige des excuses de mon petit cochon rose. Morano qui s'étrangle sur les ondes en s'indignant : "Voilà l'exemple (qu'Hollande) veut donner à la jeunesse? Ce n'est pas possible!".
Mais si Nadine, c'est possible!  Car le profond mépris, l'acculture de fond, le massacre de la République et la négation des espoirs d'une jeunesse n'ont pas été initiés par la gauche. Impossible, depuis Sarko, est devenu quotidien. Parlez-en aux vieux républicains (Fut un temps ou être républicain ne signifiait pas bling-blingain)
M'enfin, vous savez ce que j'en pense.

mardi 3 janvier 2012

On lève le camp!


Une nouvelle réglementation pourrait bientôt interdire toute résidence permanente en camping. Le but : éviter les bidonvilles. Une nouvelle hypocrisie qui confine à la bêtise. Pourquoi ne pas proposer à l'Assemblée d'euthanasier les pauvres? 



Oui, je sais, ça a l'air choquant comme ça, mais au moins, c'est radical. 
Choquant aussi ce texte qui a été adopté en première lecture à l'Assemblée : il sera désormais interdit de résider à l'année en camping. Désormais, au bout de trois mois, il faudra présenter un justificatif d'une autre résidence principale sous peine d'expulsion. 
Les raisons officielles sont, on s'en doute, foireuses. Lutter contre le développement de bidonvilles arrive en tête. Talonné par la lutte contre… la précarité : des douches en plein air, des locaux mal isolés… C'est vrai, ils sont stupides ces pauvres, de vouloir s'entasser en camping alors qu'il existe en France de ravissantes et chaleureuses chambre d'hôtes.
Car quoi? Qui sont ces résidents qui choisissent de vivre en caravane? Des amoureux de la nature? Des écolos en mal de sensations? 
Le phénomène concerne près de 12 000 personnes en France. Des étudiants, qui n'ont pas eu la chance de dégotter une chambre. Des retraités, au ban de la société. Des hommes, et des femmes, murés dans leur solitude. Pas d'amis pour témoigner. Juste un texte pour les évincer.
La gauche n'a pas réagi à cette nouvelle réglementation. Par manque d'attention. Preuve de la malignité de notre gouvernement : La proposition de loi émanait du dossier du tourisme, et non du logement….
Enfin, ce que j'en dis…