Je soupçonne l'avocat de Nafissatou Diallo d'abuser de la coke. Son imagination débordante transporte les réalités dans une dimension tellement sidérale que ç'en est aberrant. Dommage. Douglas Vigdor et ses procédures fumeuses continue de décrédibiliser les accusations de la femme de ménage du Sofitel.
DSK, ces derniers temps, bénéficiait du doute. La théorie du complot commençait à faire flancher jusqu'à ses pires détracteurs.
Hop, un coup de baguette magique et retour à la case départ. Une vidéo surprise jaillit à point nommé. Une jeune femme blonde aurait passé la nuit précédant l'agression avec l'ex président du FMI.
Jusque là, vous suivez. Moi aussi. Du moins je croyais.
Le lien avec le "viol" de l'employée m'échappe…
Et pourtant, l'avocat s'étrangle depuis hier dans la presse à coups de "vous voyez! vous voyez! cet homme est coupable!'
Non, je ne vois pas. Douglas Vigdor s'explique:
"En rentrant à l'hôtel ce soir là, DSK a tout fait pour faire penser qu'il rentrait seul. La jeune femme est entrée 30 secondes après lui dans le hall. Cet homme cache quelque chose, nous découvrirons quoi".
C'est affligeant.
En plus d'attenter de manière de plus en plus virulente à la vie privée d'un homme, un juriste à la skyzophrénie développée joue d'écrans de fumées discutables pour noyer le poisson. En l'occurrence, Nafissatou Diallo qui perd encore de sa crédibilité. Non parce qu'elle aurait menti. Mais parce que son avocat est un joueur de poker averti qui, à force de s'inventer des mains, fait passer sa victime pour une fabulatrice patentée.
Parce que si DSK a effectivement passé la nuit avec une bombe sexuelle, la thèse de l'agression au petit matin tombe un peu à plat, sans jeu de mot.
M'enfin, c'est juste ce que j'en pense...
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