mercredi 30 novembre 2011

Le feuilleton DSK, c'est Dallas en plus salace.


Je soupçonne l'avocat de Nafissatou Diallo d'abuser de la coke. Son imagination débordante transporte les réalités dans une dimension tellement sidérale que ç'en est aberrant. Dommage. Douglas Vigdor et ses procédures fumeuses continue de décrédibiliser les accusations de la femme de ménage du Sofitel.



DSK, ces derniers temps,  bénéficiait du doute. La théorie du complot commençait à faire flancher jusqu'à ses pires détracteurs. 
Hop, un coup de baguette magique et retour à la case départ.  Une vidéo surprise jaillit à point nommé. Une jeune femme blonde aurait passé la nuit précédant l'agression avec l'ex président du FMI. 
Jusque là, vous suivez. Moi aussi. Du moins je croyais.
Le lien avec le "viol" de l'employée m'échappe…
Et pourtant, l'avocat s'étrangle depuis hier dans la presse à coups de "vous voyez! vous voyez! cet homme est coupable!'
Non, je ne vois pas. Douglas Vigdor s'explique:
"En rentrant à l'hôtel ce soir là, DSK a tout fait pour faire penser qu'il rentrait seul. La jeune femme est entrée 30 secondes après lui dans le hall. Cet homme cache quelque chose, nous découvrirons quoi"
C'est affligeant. 
En plus d'attenter de manière de plus en plus virulente à la vie privée d'un homme, un juriste à la skyzophrénie développée joue d'écrans de fumées discutables pour noyer le poisson. En l'occurrence, Nafissatou Diallo qui perd encore de sa crédibilité. Non parce qu'elle aurait menti. Mais parce que son avocat est un joueur de poker averti qui, à force de s'inventer des mains, fait passer sa victime pour une fabulatrice patentée.
Parce que si DSK a effectivement passé la nuit avec une bombe sexuelle, la thèse de l'agression au petit matin tombe un peu à plat, sans jeu de mot. 
M'enfin, c'est juste ce que j'en pense...

mercredi 23 novembre 2011

Les pièces jaunes virent au rouge...


Une info dans l'Express qui passe inaperçue : l'opération Pièces jaunes coûte plus qu'elle ne rapporte. Un élu de Montélimar témoigne…



L'opération Pièces jaunes gagnait sa légitimité avec le franc. L'euro l'a Tuer.
Moins de don, plus légers. Une organisation de plus en plus lourde, soutenue par les communes. Collecter les sous coûte désormais bien plus que ça ne rapporte. 
Mais chaque année, Bernadette Chirac, obnubilée par sa BA-titude, continue de battre ses campagnes au nom de la solidarité. Laquelle? A vous de voir.
Selon Marcel Magnon, conseiller municipal de Montélimar, la facture, pour la virée de l'ex première poule de France s'élève à 80 000 euros. Pour, tenez-vous bien, 10 000 euros de recette. Ma tirelire en frémit. 
Le déplacement de 130 personnes dans le Sud, et pour une seule commune, a été entièrement payé avec un chèque de l'association "Opération pièces jaunes".
Ce soir c'est décidé, je brieffe mes mômes et je casse leurs idéaux. A défaut de leur cochon rose. 
Promis, je leur donnerai encore des centimes à distribuer. 
Mais chez Macdo en pensant naïvement que Ronald ne prendra pas l'Air Force One pour récupérer ses boîtes.
Mais vous savez, ce que j'en pense, c'est un peu comme ce que j'en dis...

jeudi 17 novembre 2011

On piétine bien les cadavres...


Toute journaliste que je suis, la presse écrite m’agace profondément ces derniers temps.  Dsk et ses mines hagardes en Une, je ne supporte plus. Quel est l’intérêt, autre que purement lucratif, de s’acharner contre un homme qui s’est de fait exclu de toute vie publique?

Car c’est bien le fond du problème. "Banane en rut" n’est plus présidentiable. Ni ministrable.  Il ne pourra plus jamais représenter quelconque institution française ou européenne. Il retombe dans le domaine, non pas public, mais privé. Sa vie, son sexe, ses érections, ne concernent plus que lui et ses proches. Ses victimes aussi mais nous avons des instances en France pour faire régner le droit et la loi. Soulignons au passage que la présomption d’innocence ne semble pas très observée cédant sa place à la chasse aux sorcières et autres sms douteux...
Que nous autres citoyens, ne voulions pas d’un âne en rut à la tête du gouvernement, c’est une chose. Que la presse abatte un homme qui briderait un mandat malgré un comportement pour le moins sexuellement déviant, soit. C’est ce qu’on attend d’elle.
Mais aujourd’hui, la situation a changé. En s’attaquant à DSK, les médias piétinent un homme à terre et ravagent son entourage. Or l’homme est redevenu un quidam. Privé à tout jamais d'une existence publique.
Une affaire de moral? L’Express comme le Nouvel Obs s’acharnent sur le cadavre. Au nom de l’éthique? Non. Au nom de l’argent. Dsk se vend bien. La presse française vomit sa haine à la manière de ses confrères britanniques et ce n’est pas à son honneur.
Je pense à Anne Sinclair. je pense à leurs enfants respectifs. Et j’ai honte.
M’enfin, moi, ce que j’en dis...

lundi 14 novembre 2011

Haro sur la culture!


Le livre, le disque, le ticket de cinéma sont devenus des biens de luxe. Une mutation en forme d'abêtissement signée Sarkozy. Tous les produis culturels, hormis le théâtre et la presse écrite, sont désormais taxés à 7% au lieu de 5,5.
Une honte.



Un plan d'austérité pour éviter la faillite. Et la culture première cible du gouvernement. Une hypocrisie démagogique de plus de la part de mister bling-bling qui préfère surtaxer le loisir plutôt que les Rolex. 
Lang, mon ami, reviens parmi nous! Tandis que Malraux se retourne dans sa tombe, Sarko s'enterre dans une politique résolument aculturée qui risque, à long terme, de pénaliser gravement une France dont les cerveaux ont de plus en plus tendance à fuir vers l'étranger.
Jusqu'à présent, les mesures de rigueur évitaient soigneusement de toucher au patrimoine intellectuel, artistique du pays. Même la droite ne prenait pas le risque d'amoindrir les biens culturels. Aujourd'hui, les refuges de l'esprit n'ont plus la cote et l'exception française sombre dans la plus sourde indifférence.
J'expliquerai donc à mes enfants que je n'ai plus les moyens d'acheter des livres. Qu'ils n'ont qu'à télécharger leurs zique sur internet. Que le streaming existe pour mater tous les films. Que le droit d'auteur et la propriété intellectuelle coûtent trop cher pour moi et que de toutes les façons, la culture est un fardeau pour l'esprit. Une arme redoutable qui pourrait leur donner des idées de rébellion. 
Haro sur l'intello. La culture en pâture. Les bouquins au tapin. 
Enfin, moi, ce que j'en dis...

samedi 12 novembre 2011

France Soir, nouvelle voie (voix) du FN?

France Soir ne va pas bien, c'est un fait. Mais son propriétaire lui remue le couteau dans la plaie en annonçant son désir de voter Le Pen à la présidentielle.



Plus mort que mort. C'est un peu l'état d'esprit des journalistes de France Soir depuis vendredi. 
Car non seulement Alexandre Pougachev maintient sa décision de licencier 89 rédacteurs sur 120 et se dit près à vendre son canard pour un euro, mais en plus il renchérit en clamant son désir de voter Marine Le Pen en avril prochain.
La Société des Journalistes e exprimé  sa consternation la plus vive après cette annonce en forme de provocation.
Car quoi… Bien sûr l'homme est libre de voter pour le candidat de son choix. 
Mais en représentant d'un quotidien, et donc indirectement, d'une certaine idéologie, c'est l'ensemble de sa rédaction qu'il entraîne dans son sillage.
Alors France Soir, repreneur idéologique du FN?
Vous savez ce que j'en pense...

jeudi 3 novembre 2011

La tempête : héros du jour

L'Hérault en alerte rouge. Un petit air cyclonique souffle sur Montpellier!
Grosse panique à la cellule de crise relayée par la FM aux accents alarmistes : on se croirait en temps de guerre. Tous aux abris!



Ecouter la radio, ce soir à Montpellier, c'est avoir l'impression de vivre la fin du monde! Des villages inondés, des rafales de vent à décorner tous les coculs de Navarre, des vagues monstrueuses… C'est l'apocalypse. Visiblement. 
J'invite les habitants du royaume de Septimanie à aller faire un stage à la Réunion, en période cyclonique… Ou même sur l'île de Sein pour la Toussaint.
C'est vrai que la tempête gagne en ampleur, ici. C'est vrai que pour une fois, il pleut depuis deux jours. Il est vrai que le vent fait hurler les branches d'oliviers et que la cime des pins balancent harmonieusement.
"Mais enfin, c'est de saison!" me rappelait ce soir le garde-champêtre venu tout spécialement évacuer les écoles.
De saison, oui ma brave dame. Après la canicule, voici la tempêtule, et bientôt l'hiver avec ses gelitudes. 
Mais quand il pleut ici et qu'il vente par dessus, chacun perd ses moyens. Au point qu'on nous conseille de bien rester calfeutrés chez nous. C'est vrai que de se manger un mimosa en pleine tronche ne séduira personne. 
Enfin, moi ce que j'en pense...