Au rythme des échéances électives, la ronde des polémiques cadence sèchement les débats. D’opinion s’il en est. L’affaire Strauss Khan a bruyamment résonné en première partie. Mais les échos à droite comme à gauche continuent de faire scandale.
Gagner une élection n’est plus fonction de son potentiel à conquérir les voix, encore moins d’un quelconque talent ou même d’une ambition à redorer le blason de nos sociétés.
Non. Remporter un mandat s’obtient en écrasant avec (ou sans) majesté ses alliés comme ses concurrents.
L’affaire DSK avait cruellement donné le ton. Et ce n’était qu’un prélude. Les partitions ne manquent pas pour s’essuyer les pieds. Et la symphonie devient cacophonie de coups bas, de croche pieds et autres trahisons. Sans bémol.
Charon qui sort l’atout sénatorial contre Jouanno, à droite. Pas très joli. Un manque d’élégance inscrit sur les partitions de gauche également. Ségolène Royal ce matin reprochait à son ancien amant de ne rien avoir jamais réalisé pour la France. Quant à Martine Aubry , «sa seule expérience électorale, c’est une législative perdue en 2002».
Passons sous silence la mise en examen de Guérini, elle soulage pour un temps une Droite affaiblie tout en sapant le moral des Roses encombrés dans leur Primaire.
Ah, la belle idée du Rassemblement. Un concept oublié. Enterré. Jeté aux orties au profit de l’intérêt individuel. Il ne s’agit plus de faire gagner un parti, un courant d’idées voire des idéologies mais de gagner, tout court. Avec, ou sans programme. Mais surtout contre. L’autre.
Mais vous savez ce que j’en pense.
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