jeudi 30 juin 2011

Aux chiottes le PQ!

Il fallait un cerveau de femme pour inventer pareil produit de consommation : le premier rouleau de PQ entièrement biodégradable. Tube en carton compris. Vingt et un siècles de réflexion vous contemplent…



Oui parce qu'avant Jésus Christ, y'avait pas de pq. On se torchait à la diable et les poubelles jaunes ne débordaient pas de cartonnades inutiles.
Le tri sélectif a créé bien des conflits au sein des couples et des foyers. 
A-t-on déjà vu un homme ressortir des gogues consciencieusement muni des tubes de carton à jeter aux ordures? 
Non. Au mieux utilise-t-il la dernière feuille après son café et ressort en sifflottant négligemment. Vous passez derrière, nettoyez la cuvette, tirez la chasse d'eau et vous asseyez enfin.
 Mhhhhhmmmm (délectation). 
Ahhhhhrgh (indignation). 
Vous ressortez (ridiculisation) la culotte aux chaussures, boitillant maladroitement, chercher Libé ou Midi Libre. 
Avant de réintégrer claudiquant votre repère (soulagement).
Ainsi donc, Lotus a pensé à nous, les femmes. Les mères.  Voici venu l'aquatube entièrement biodégradable, décomposable et écologique. 
Seulement ça soulève une problématique…. Disons qu'il m'est parfois arrivé, oh de manière fort exceptionnelle, de rattraper une goutte avec le dit tube dépouillé. Ce ne sera plus possible au risque de voir se déliter le carton sous mes doigts empressés.
Enfin moi, ce que j'en dis...

La pastèque frappée du pépin

L'été s'invite pour quelques mois, on rêve d'une plage sans sable. D'une mer sans sel. D'un soleil sans UV. Et bien entendu, de pastèque sans pépin… 


Bon, on choisit pas encore la couleur de sa chair mais le fruit se vend mieux sans petites graines et les chercheurs assurent qu'aucune manipulation génétique n'a été nécessaire pour créer cette nouvelle variété.
Hybride. Le mot est à la mode. Les voitures, les deux roues et maintenant, les pastèques. 
Si c'est pas beau, la technologie! Vive la recherche quand elle est aussi utile. Produire de l'eau en Afrique équatoriale n'intéresse par nos scientifiques mais créer une pastèque sans pépin, ça, ça fait recette. Puis faut dire, un fruit sans fécondation, c'est forcément très sain.
Sauf qu'à trop vouloir lisser la vie, ils en oublient l'essentiel. Sans graine, la pastèque risque de voir bien vite son règne s'assécher.
Mais ça, les Américains à qui on doit la trouvaille n'y ont sans doute pas pensé. Normal. Faut un cerveau doté de deux hémisphères pour enclencher une réflexion.
En attendant, la mutante envahit les rayons et rencontre un franc succès. Bon. 
On attend le tour du melon. Sauf qu'on aura plus le trou pour remplir de porto. Ce serait ballot. 
Enfin ce que j'en pense….

dimanche 26 juin 2011

A gauche, la voie royale…

Manquait plus que ça. Après les déboires de DSK, on s'attendait à reprendre un second souffle. Que nenni! Voilà Ségolène candidate à la primaire. On n'est pas dans la merde...



Je garde un souvenir ému de Ségolène. 
Royalement désastreuse dans son débat télévisé face à Cosy-Cosy avant le second tour. Des one men shows qu'on aimerait oublier mais qui vous reviennent à la tronche lorsque les échéances se précisent. 
En l'occurrence, à défaut de faire sans, les voilà revenus, nos zéros franchouillards. 
J'ai nommé, à droite, Nico, l'immigré qui ne se relèvera de sa situation d'étranger que quand il aura foutu tous les autres dehors et Ségo, dans son bateau, tel Noé sauvant le monde mais sans la bible pour lui apporter crédit. 
Hissého. Santiaââno.
On est mal. Français, je vous le dis. On est mal.
Ségo quand elle cause dans le poste, c'est un peu l'errance avec ce qu'il faut de fausses notes pour que même les abrutis se trompent de portée.
Sarko, c'est tant de mauvaise foi et tant de dédain pour la France que même mon Chichi en fait des cauchemars la nuit. Et Bernadette aussi.
Et l'on se demandera, avec tout plein de bonne foi, pourquoi les Français vont voter Marine au premier tour. Peut-être même au second. Faudra pas leur jeter la pierre. Ni la première, ni celle qui achèvera notre jolie République.
Enfin, moi, vous savez ce que j'en pense.

samedi 25 juin 2011

Les commerçants réunionnais se font enfumer...

C'était un dernier bout de France libre. Une île de liberté. Un bout de paradis. La Réunion s'aligne sur la rigidité européenne. On ne pourra plus acheter de cigarettes chez le Chinois du coin.



Dix ans de ma vie sont restés là-bas. Le souvenir des bouchons combava arrosés de mauvais pif. Les cigarettes beaucoup moins chères. 
Quitte à mourir lentement, autant dépenser moins… 
La chaleur des camions bars, des poulets-poussière et de la Dodo. 
Mon île de la Réunion qui chaque année s'approche un peu plus près du panthéon de la connerie européenne. Développer. Uniformiser. Ma pauvre île. On t'a défigurée.
Puis voilà qu'une des dernières singularités qu'on aimait trouver là-bas disparaît. Il faudra désormais acheter sa drogue dans des officines attitrées. 
Je passe sur l'absurdité d'un amendement censé nous préserver de nous-mêmes. L'avantage, avec la bêtise, c'est qu'elle est universelle et affiche une sacré tendance à gagner du terrain sur nos libertés. Et c'est un cancer pour la société.
Je m'arrête sur les retombées catastrophiques pour les commerçants qui vont perdre jusqu'à 50% de leur chiffre d'affaire au nom d'un obscur objectif de santé publique.
Et si l'économie souterraine de mon île croisse encore un peu plus au mois d'août prochain, il ne faudra juste pas prendre un air étonné.
Enfin, moi, ce que j'en dis.

mercredi 22 juin 2011

L'élève Ducobu, mention très chouette.

Une fois n'est pas coutume et il ne faudrait pas s'y habituer, je considère mon clavier d'un air conciliant. 
Non je n'ai pas bu, je ne suis pas amoureuse, juste heureuse d'être allée au cinéma. Mes zygomatiques s'en souviendront. L'élève Ducobu m'a fait rire, à gorge déployée encore. 



Elie Semoun, merci. 
Plusieurs fois, vous m'avez agacée, irritée par vos tons tonitruants de cochon qu'on égorge. Très souvent j'ai eu, je l'avoue, l'envie pressante de vous en retourner une. Mais cette fois, chapeau bas Elie Semoun. Des monsieur Latouche, j'en redemande à la louche. 
Oh, je n'irais pas jusqu'à dire que vous étiez parfait dans le rôle. C'est plus fort que vous, faut pousser dans les aigus. Mais l'un dans l'autre, vous avez su être drôle. Percutant. Poignant. Presque vrai.
Les comédies française sorties du "dîner de cons" ont tendance à pousser mes nerfs au paroxysme de l'exaspération. Celles qui nous viennent des States avec des Jim Carrey grimaçants me glacent les sangs. 
L'élève Ducobu m'a juste fait rire. Et c'est énorme. 
En même temps comme dirait mon Pirate préféré (les lecteurs avertis comprendront…), en même temps disais-je, je revenais de loin. Un mercredi pluvieux comme celui d'aujourd'hui, m'avait trouvée dans cette même salle sombre pour "Titeuf". Rage, désespoir et vieillesse ennemie… N'avais-je donc tant vécu que pour cette infamie? Fade, glauque, triste et pas loin du vulgaire. Pauvreté caractérisée et caractéristique d'un mauvais dessinateur en quête de notoriété à redorer. Las le blason… Casse toi pov con. Capucine, pas six ans, s'ennuyait si fermement que j'ai compté trois allers-retours aux gogues.
Alors vous comprenez mon angoisse, ce matin, lorsque trois petites voix m'ont demandé : "s'il te plaît, dessine nous un ciné."
Un cornet de popcorn plus tard et j'ai senti l'effet "scénario en béton" agir. Sans parler des acteurs. Excellents. Des enfants justes, naturels et hilarants. Alors voilà, j'en pense du bien. On ne m'y reprendra pas souvent. C'est barbant d'écrire des choses gentilles. Et bien plus compliqué que de cracher dans la soupe.
M'enfin, moi, ce que j'en dis. 

vendredi 10 juin 2011

Une graine dans le fion fait moins mal qu'un concombre….

Des graines germées à l'origine de la bactérie meurtrière. C'est pas plus compliqué que ça et ça rassure les carnivores dont je suis. Dans le même temps, en Espagne, c'est la mouise et tout le monde s'en cogne le coquillard…



Le bio est une mode formidable. Quand les fumeurs sont promis à une mort lente et douloureuse, les bobos, eux, sont assurés d'un aller rapide pour le paradis. Quelques graines de tournesol, de haricot ou de soja germées pour décorer la salade et hop, une tite visite à Saint-Pierre sans espoir de retour. Après les farines animales, place au cyanure végétal. Les temps changent ma bonne dame, on se sait plus à quelle bouffe se vouer.
Dans le même temps, les agriculteurs espagnols paient cher la note de la précipitation belge. Le 26 mai dernier, Bruxelles et sa commission européenne, instance sérieuse s'il en est, alertaient les médias d'une mystérieuse contamination via les concombres andalous. Un pays déjà sévèrement touché par la crise, l'euro et j'en passe. Du jour au lendemain, les consommateurs du monde entier ont boudé les produits espagnols. Une perte évaluée à 200 millions d'euros hebdomadaire. Une catastrophe. Car même innocenté, le cucurbitacé espagnol continue d'effrayer. 
Et qui va payer l'ardoise? Les responsables sont nombreux, il s'agira de définir leurs responsabilités pour aider nos voisins. L'entreprise suisse qui commercialise les fameuses graines, la commission européenne, nos propres instances politiques et jusqu'aux médias qui se sont engouffrés avec délectation dans la brèche…
Mais ça, c'est une autre histoire. Aujourd'hui que nous autres sommes vraiment soulagés de voir identifiée la fameuse bactérie, gageons que les agriculteurs castillans seront bien vite renvoyés à leur production, avec perte et sans profits. Sans graine pour subsister jusqu'à la saison prochaine.
Enfin, moi, ce que j'en pense...

jeudi 2 juin 2011

z

zumeur: De la philosophie des Politiqueues en France… Trai...

zumeur: De la philosophie des Politiqueues en France… Trai...: "Quelle philosophie Luc Ferry va-t-il tirer de sa nouvelle sortie peu littéraire, mais très littérale sur un anonyme pédophile ministre parto..."

Baiser plus pour gagner plus d'érection. Euh, d'élections.

Quelle philosophie Luc Ferry va-t-il tirer de sa nouvelle sortie peu littéraire, mais très littérale sur un anonyme pédophile ministre partouzeur en série? 
Une sûrement : Je suis trop con. 
Encore qu'un con, en langage érotique, c'est plutôt joli.



Sur ce coup là, Lulu a perdu une occasion de se taire. Comme quoi nos aînés avaient raison. Mieux vaut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de sortir des conneries, surtout quand il s'agit de délation non désignée. 
Sans doute notre auteur est en mal de pub? A moins qu'il ne soit jaloux du succès de ses confrères DSK-Tron.  Il n'en tombe pas moins sous le coup d'une information judiciaire qui risque de lui coûter cher.
Voilà ma vérité. Le cercle très fermé des politiqueues couvre une secte au Dieu unique vénérant la verge (non, pas la vierge, ça, c'est une autre histoire). Et ceux qui n'ont pas la chance d'être introduits, dans tous les sens du terme, se branlent le cerveau pour enculer les autres. C'est vulgaire. Mais efficace.
Mais pour nous autres Français, c'est juste consternant. Nos chefs sont des bites, on le savait. Et maintenant, nous ne sommes plus les seuls. Les peuples rient à gorge déployée. Faut leur dire de faire gaffe. Fermer rapidement la bouche. En France, on a tôt fait de se retrouver avec un organe dedans. Demandez à la femme de chambre du Sofitel. Elle n'a pas eu le temps de clore son bec que hop! Elle s'est retrouvé pleine. Autre conseil. Serrez les fesses et ne vous baissez pas. 
En France, les politiques sont plus rapides que des lapins.
Enfin, moi, ce que j'en dis...