On a trouvé mieux que les Reborn!
Le cadavre plastiné obtient un certain succès en Allemagne... Au point qu’on les trouve maintenant sur internet.
Le Dr Von Hagen, dit la Mort, désacralise le corps et le met aux enchères!
On connaissait l’homme pour ses prouesses techniques.
Le Dr Von Hagen s’est fait remarqué du monde médical lorsqu’il a mis au point une technique de conservation des tissus humains: la plastination.
De là à en construire un art, Dr la Mort a franchi le pas en 1990 avec son expo «Le monde des corps». 30 millions de visiteurs, quand même!
Des cadavres en situation, jouant aux échecs, faisant l’amour, un écorché de femme enceinte, des appareils génitaux d’humains et d’animaux...
Pas inintéressant et surtout, le débat est lancé: le corps humain perd de son sacré. Immédiate réaction des Eglises qui s’offusquent du macabre et de la perversité de l’homme. Qui n’en n’a cure et vient de franchir un nouveau pas, celui de la commercialisation de ses oeuvres.
C’est sur Internet que l’on fait son choix. Comptez 800 euros pour un crâne humain. Mais on peut opter pour ce ravissant collier de tranches de pénis et de testicules.
Et encore, on a évité le pire, Dr la Mort souhaitait plastiné Mickael Jackson aux côtés de son chimpanzé...
Sur la démarche, moi, ce que j’en dis, c’est pourquoi pas.
Là où le bas blesse, c’est derrière le rideau rouge. Dans l’usine de l’artiste funèbre. D’où viennent les corps? Dernièrement, le magazine Der Spiegel tenait une piste sérieuse, qui n’a pas abouti faute d’enquête: les macchabées seraient des condamnés à mort chinois.
Le contrôle est pour l’heure quasi inexistant. Et là, on peut prendre peur.
Peur que l’Allemagne devienne une sorte de plaque tournante du commerce de cadavres...
Enfin moi, ce que j’en dis...
la frontière entre l'art et l'éthique est là bien floue... c'est un peu ce qui dérange dans cette histoire... que l'on fasse cela dans un but éducatif, pourquoi pas, que le corps perde de sa "sacralité", ma foi, aussi pourquoi pas... mais comme tu le dis si bien, d'où viennent ces corps, et où est la pudeur pour ceux auxquels ils appartiennent...
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