Cinquante ans
Je n'ai pas su prendre le temps
de te dire combien je t'aime.
Tu n'auras jamais 50 ans,
tu ne peux plus sentir la peine
et le remord qui couvent à feu lent
C'est comme une course contre le temps.
Tu reviens la nuit dans mes rêves.
Je m'accroche à toi et je crie :
"Oublie, je t'en supplie, revis !"
Ma voix, balayée par le vent
s'échoue en écho sur la grève.
"C'est trop tard ! - murmure le temps
Il fallait l'aimer, mais avant.
Il n'aura jamais 50 ans"