samedi 3 décembre 2011

Intouchables :Touche pas à mon Pote.



La critique qui  jaillit de la plume d'intellos en manque de reconnaissance est souvent insupportable. Intouchables dépasse les dix millions d'entrées? Que diable! Les Français sont des veaux…



Je suis, je l'avoue, plutôt bon public. Pour autant, je conserve un esprit critique qui m'aide à mesurer la qualité d'un film même s'il ne me plaît pas.
Intouchables, je l'ai vu avec mes enfants, toutes générations confondues. J'ai aimé. C'est un fait. Mais le film a parlé aussi au petit de 9 ans comme au grand de 16 ans. Alors de deux choses l'une.
Soit nous sommes tous débiles dans cette famille de cinéphiles avertis (pas moi, les autres membres, cinéphiles je veux dire. Débile, j'assume seule).
Soit il fallait qu'une certaine critique élitiste fustige le film parce qu'il plaît. 
Cette même critique bien pensante, bien gauchisante, qui traitait déjà à l'époque Amélie Poulain d'oeuvre nationaliste.
Alors nous y sommes. Intouchables "ruiselle de bons sentiments" dixit Frédéric Strauss et Pierre Murat de Télérama, pour ne citer qu'eux.  
M'est avis pourtant que les clichés dont j'avais peur ont été soigneusement évités. En même temps, comme dirait l'autre, si la comédie ne permet plus de s'amuser des dits clichés, on retourne tous à nos Truffaut. Et basta. Sûre que les CriticoCyanurisésDuCiboulot aiment tout autant que les Resnais.
"Pas de rythme" selon nos cerveaux téléramasteurisés. 
"Une technique fadasse qui userait et abuserait de contrechamps". 
Ah voilà! Fallait placer un "terme" pro pour finaliser le torche-cul. C'est fait.
Ben les gars, moi j'ai juste envie de vous aligner, du haut de mes 160 cm, tout plein de claques. 
Parce que la comédie est un genre délicat à traiter, j'ai aimé Intouchables.
Parce qu'il est plus facile de susciter les larmes que le rire : j'ai aimé Intouchables.
Et parce que le film français excelle en matière d'émotions, de sentiments, mêmes s'ils sont bons : j'ai aimé Intouchables. Et pas "Les petits mouchoirs".
J'ai aimé Donoma aussi et dans un autre genre, comme beaucoup de veaux franchouillards cinéphilo-adeptationnables dont Télérama souhaite l'extinction totale…
M'enfin, ce que j'en dis...

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